Santé mentale : c’est notre monde qui est malade

Dès les années 1950, avec les premières ten­ta­tives de clas­si­fier les maladies mentales, la psy­chia­trie fonc­tionne comme un outil de contrôle social dont les femmes, les hommes racisés et, plus glo­ba­le­ment, les classes popu­laires sont les premières victimes. En cause, une lecture libérale des souf­frances psy­chiques qui invi­si­bi­lise les causes sociales et poli­tiques du mal-être.

par

Publié le 28/10/2025

Le 10 septembre 1971, des détenus de la prison d’Attica, dans l’État de New York (États-Unis), protestent contre leurs conditions de détention marquées par une forte pathologisation (mise sous camisoles, médicamentation abusive). La mutinerie réprimée dans le sang a choqué le monde entier et a marqué le début d’une prise de conscience internationale sur le racisme au sein du système carcéral. ©AP / SIPA
Le 10 septembre 1971, des détenus de la prison d’Attica, dans l’État de New York (États-Unis), pro­testent contre leurs condi­tions de détention marquées par une forte patho­lo­gi­sa­tion (mise sous camisoles, médi­ca­men­ta­tion abusive). La mutinerie réprimée dans le sang a choqué le monde entier et a marqué le début d’une prise de conscience inter­na­tio­nale sur le racisme au sein du système carcéral. Crédit : AP / SIPA

Retrouvez cet article dans la revue La Déferlante n°20 Soigner, parue en novembre 2025. Consultez le sommaire

Long carré brun ter­ri­ble­ment chic, impayable accent sudiste, Victoria Ratliff ne peut supporter ses vacances en famille – et même sa vie en général – sans l’aide de son précieux anxio­ly­tique, le lorazépam. Tout au long des huit épisodes de la troisième saison de la série à succès The White Lotus (2025), ce per­son­nage de mère de famille joué par Parker Posey gobe les pilules qu’elle dissimule dans son sac Gucci.

Ses répliques devenues virales sur les réseaux sociaux confirment la fas­ci­na­tion des amateur·ices de pop culture pour les « desperate hou­se­wives », ces mères de famille accros aux tranquillisants.

Déjà, en 1966, alors que le Valium (diazépam) n’était sur le marché que depuis trois ans, les Rolling Stones consa­craient au « petit remontant » des mères dépres­sives une de leurs chansons : Mother’s Little Helper. « Mother needs something today to calm her down. / And though she’s not really ill, there’s a little yellow pill […] / And it helps her on her way, gets her through her busy day. » (Maman a aujourd’hui besoin de quelque chose pour se calmer. / Et même si elle n’est pas vraiment malade, il y a une petite pilule jaune […] / Et ça l’aide à tenir le coup, à supporter sa journée bien remplie.)

Jusqu’au début des années 1980, le Valium reste le médi­ca­ment le plus vendu aux États-Unis1. Avec une cible bien précise : les femmes, en par­ti­cu­lier les femmes au foyer, brisées par une vie au service de leur famille. « Les psy­cho­tropes ont émergé dans une culture de consom­ma­tion d’après-guerre pro­fon­dé­ment pré­oc­cu­pée par le rôle des mères dans le maintien de la tran­quilli­té d’esprit indi­vi­duelle et col­lec­tive », décrypte le psy­chiatre Jonathan Metzl, dans son ouvrage Prozac on the Couch: Prescribing Gender in the Era of Wonder Drugs (Duke University Press, 2003, non traduit). « Ces pilules sont devenues les trai­te­ments de référence face aux pressions liées à la maternité, au célibat et à d’autres formes his­to­ri­que­ment situées d’une féminité essen­tia­li­sée », écrit-il. Dans les publi­ci­tés dont elle inonde les magazines de l’époque, l’industrie phar­ma­ceu­tique ne s’en cache pas : ces produits « miracles » sont destinés à faire « fonc­tion­ner » les femmes, en dépit de la souf­france liée à leur condition sociale. Sur l’une de ces réclames, une forêt de balais, seaux et ser­pillières empri­sonne une ménagère aux yeux cernés. En légende : « Vous ne pouvez pas la libérer. Mais vous pouvez l’aider à se sentir moins anxieuse. » La publicité concerne l’oxazépam, un tran­quilli­sant de la famille des ben­zo­dia­zé­pines, cousin du diazépam ou du lorazépam.

Dans le tour­billon des Trente Glorieuses, la médecine psy­chia­trique anes­thé­sie les femmes, celles que, jusque-là, elle enfermait, voire lobo­to­mi­sait, avec l’accord de leur mari ou de leur père.

Lire aussi : la bande dessinée Les Vaisseaux fantômes d’Élisabeth Holleville qui évoque l’histoire de son aïeule Jeanne-Marie, La Déferlante n° 9, mars 2023

Ce fut le destin de l’arrière-grand-mère d’Adèle Yon – internée de force dans les années 1950, puis lobo­to­mi­sée après un diag­nos­tic de schi­zo­phré­nie –, que l’autrice raconte dans son livre Mon vrai nom est Elisabeth (Éditions du sous-sol, 2025), devenu phénomène de librairie. L’histoire de son aïeule révèle l’objectif de ces trai­te­ments atroces : « Ainsi, à la suite d’une lobotomie, une patiente est déclarée guérie en fonction de sa seule capacité à évoluer dans un milieu sans en troubler l’ordre », écrit Adèle Yon.

Derrière ces « soins » inhumains, il y a toujours un diag­nos­tic posé par la médecine : hystérie, schi­zo­phré­nie, « appliqué à celles qui mettent en cause l’ordre qui les oppresse », rappelle la psy­cha­na­lyste Sophie Mendelsohn2. Au fil des époques, ces caté­go­ries changent de nom ou sont utilisées pour définir d’autres groupes sociaux – ce qui, au passage, interroge la per­ti­nence des diag­nos­tics médicaux. En 1968, l’hystérie a ainsi disparu de la deuxième édition du Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders (DSM-II), l’outil de clas­si­fi­ca­tion des troubles mentaux élaboré à partir de 1952 par l’Association amé­ri­caine de psy­chia­trie. « Le terme est censé ne plus être utilisé, mais, lors de mes obser­va­tions de terrain, j’ai encore pu l’entendre pour caté­go­ri­ser des patientes », nuance Julia Legrand, socio­logue au Centre de recherche socio­lo­gique et politique de Paris et autrice de l’ouvrage Traiter les fous sans les guérir (PUF, 2025).

Les mani­fes­ta­tions qui y étaient attachées sont désormais consi­dé­rées comme les symptômes d’autres caté­go­ries. C’est le cas du trouble de la per­son­na­li­té bor­der­line, par exemple, dont le diag­nos­tic repose, lui aussi, sur des sté­réo­types de genre et qui concerne presque uni­que­ment des femmes, comme l’a démontré le socio­logue Ivan Garrec dans sa thèse « Trouble dans les émotions : enquête sur l’existence sociale du “trouble de la per­son­na­li­té bor­der­line” en France » (uni­ver­si­té Paris 13, 2024). Si les appel­la­tions changent, le brouillard subsiste sur la réalité des pathologies.

Diagnostic et stéréotypes racistes

Dans les archives de l’hôpital psy­chia­trique d’Iona, près de Détroit (Michigan), Jonathan Metlz a retrouvé les dossiers d’internement de nom­breuses femmes datant des années 1940 et 1950, dans lesquels les médecins posent leurs obser­va­tions : « Cette patiente n’était pas capable de s’occuper dignement de sa famille », indique l’un d’eux. Un autre note qu’une patiente « n’est pas en mesure de faire le ménage ». Jusqu’au début des années 1960, le diag­nos­tic de schi­zo­phré­nie est en immense majorité attribué à des femmes blanches issues du milieu rural. Durant cette décennie, alors que le mouvement pour les droits civiques3 prend de l’ampleur aux États-Unis, une autre popu­la­tion entre dans la ligne de mire des médecins de cet asile du Michigan : des hommes noirs, souvent militants qui sont désormais qualifiés de schi­zo­phrènes avant d’être internés et placés sous camisole chimique. Jonathan Metzl reproduit ainsi l’extrait du dossier d’un certain Otis James : « Belliqueux, rageur, imposant, il a grandi dans un ghetto noir. Son arrié­ra­tion cultu­relle est un facteur signi­fi­ca­tif de son trouble schi­zo­phré­nique. » À la même époque, des psy­chiatres éta­su­niens théo­risent la « protest psychosis » (psychose de révolte), patho­lo­gi­sant la lutte pour l’égalité des droits. « La psy­chia­tri­sa­tion est une arme étatique dévas­ta­trice. D’un côté, elle dépo­li­tise la lutte en l’individualisant. Et, de l’autre, elle induit un soupçon sur le fait que toute lutte est poten­tiel­le­ment patho­lo­gique et qu’il faudrait donc la neu­tra­li­ser », décrypte Sophie Mendelsohn.

Le concept de « santé mentale » est devenu le bras armé d’un système capi­ta­liste dans lequel les individus doivent, quelles que soient leurs condi­tions de vie, continuer à produire des richesses.

Partout dans le monde occi­den­tal, au cours des décennies 1960 et 1970, la psy­chia­trie essuie des critiques sur ses pro­to­coles de soins sous contrainte, violents et déshu­ma­ni­sants, et sur son rôle d’instrument de l’oppression sociale. Les socio­logues Michel Foucault en France, Erving Goffman aux États-Unis ou le psy­chiatre Franco Basaglia en Italie affirment que la maladie mentale n’existe pas en tant que telle mais sert à se débar­ras­ser des indé­si­rables, à enfermer les dissident·es, à invalider les paroles qui dérangent.

Des personnes concer­nées font alors, elles aussi, entendre leur voix. Se défi­nis­sant comme « survivant·es de la psy­chia­trie », elles prônent la fermeture des lieux d’hospitalisation et l’abolition de cette dis­ci­pline médicale (lire notre encadré ci-dessous), parce qu’elle est, selon elles, un outil d’organisation sociale raciste et sexiste. À l’opposé de la figure du fou, celle du sujet rationnel, tel que le définit la théorie politique libérale, sert en réalité le pro­duc­ti­visme, consti­tu­tif du système capi­ta­liste. « Pointer celles et ceux qui ne pensent pas droit est aussi un moyen de dresser des épou­van­tails », complète Léna Dormeau, phi­lo­sophe, cher­cheuse en mad studies4 et militante du courant anti-psy abo­li­tion­niste. Une sorte de « freak show » qui ferait rentrer les gens dans le droit chemin par l’effroi, « par la crainte d’être fous ou de leur res­sem­bler », poursuit-elle. Comme la socio­logue Julia Legrand le résume : « Depuis les origines de la dis­ci­pline [psy­chia­trie], la question du contrôle social qu’elle opère est posée. Certaines personnes pré­sentent des troubles chro­niques dont on ne guérit pas. Et paral­lè­le­ment, il existe une demande sociale à l’égard des troubles à l’ordre public. In fine, notre orga­ni­sa­tion sociale délègue à la psy­chia­trie la prise en charge d’un certain nombre de personnes. »

Abolir la psychiatrie

Dans la même famille de pensée que l’abolitionnisme carcéral, le mouvement anti-psy radical prône l’abolition de la psy­chia­trie et la création d’endroits autogérés par les personnes neu­ro­di­ver­gentes, au moyen de la pair-aidance, c’est-à-dire grâce à l’accompagnement d’autres personnes qui connaissent ou ont connu des dif­fi­cul­tés simi­laires. De tels lieux sont expé­ri­men­tés depuis cinquante ans, par exemple à Marseille où le « Lieu de répit » réservé aux personnes « sans chez-soi », accueille, de façon non médi­ca­li­sée, des personnes en situation de crise psychique.

Les anti-psys radicaux pointent la construc­tion d’une société qui dis­cri­mine les personnes consi­dé­rées comme folles, mais ne nient pas l’existence de dif­fé­rents fonc­tion­ne­ments sur le plan psychique. « La maladie mentale n’existe pas, mais la folie existe. La folie est le résultat des problèmes réels et concrets des gens, problèmes qui sont le produit de struc­tures sociales », écrit par exemple Camille C., sur les réseaux, sur le compte MadFreaksPride. La phi­lo­sophe Léna Dormeau, qui milite également au sein de ce mouvement précise : « Nous affirmons qu’il existe des gens frag­men­tés, qui ont une autre gamme de per­cep­tion et une autre façon d’habiter le monde, et que ces gens existent et font ce qu’ils peuvent avec ça. On est morcelé·es, c’est vrai, et on souffre, c’est vrai, mais ça ne signifie pas pour autant qu’on est malades. »

Lire aussi : Les patient·es prennent du pouvoir

Illustration en Seine-Saint-Denis, un dépar­te­ment dans lequel Isabelle Coutant, socio­logue, a réalisé au début des années 2000, une enquête auprès des patient·es d’une unité psy­chia­trique pour adolescent·es (Troubles en psy­chia­trie. Enquête dans une unité pour ado­les­cents, La Dispute, 2012). Dans son étude, elle décrit des jeunes garçons de classes popu­laires, majo­ri­tai­re­ment racisés, internés pour des com­por­te­ments qui relèvent, selon elle, de la « trans­gres­sion sociale ». Elle constate que ces jeunes qu’on lui décrit comme « ingé­rables » atter­rissent en psy­chia­trie en raison de l’incapacité des services sociaux à les prendre en charge. Dans les entre­tiens qu’elle mène avec eux, les psy­chiatres prennent leur distance, rapporte-t-elle, « vis-à-vis d’une demande sociale qui les réduirait à de simples agents de contrôle de l’ordre public ». Il n’en reste pas moins que les jeunes patients sont consi­dé­rés comme des personnes malades, et que celles et ceux censé·es prendre soin d’eux ne sont pas en mesure de modifier le contexte social dans lequel ils évoluent.

À Marseille, en septembre 2018, dans la salle commune du Lieu de répit, un centre d’accueil non médi­ca­li­sé pour des personnes en situation de crise psychique. Les résident·es sont accompagné·es par des pair·es aidant·es. Crédit : Sylvie Legoupi / Solidarum

De manière générale, « les pro­fes­sion­nels [du soin] sont nombreux à s’interroger sur le mandat social de la psy­chia­trie et ses limites […]. Tous se posent la question de ce qu’est le “bon soin” psychique au regard des besoins des patients et des attentes de la société », affirme la socio­logue Nadia Garnoussi, maîtresse de confé­rences à l’université de Lille et coautrice de La Santé mentale en mouvement. Entre nouvel ordre thé­ra­peu­tique et dis­per­sion des pratiques (Presses uni­ver­si­taires du Septentrion, 2024). « La psy­chia­trie reste la dis­ci­pline de la nor­ma­li­sa­tion des personnes, dans le sens où l’objectif demeure le retour à un état “normal” », complète sa consœur Julia Legrand. Tout en observant qu’en face « les patients expriment aussi ce désir de normalité, au sens d’avoir accès à certaines res­sources d’existence minimales comme avoir un logement, entre­te­nir des relations sociales ».

La santé mentale comme « petite autoentreprise »

C’est dans ce contexte qu’a émergé, il y a une vingtaine d’années, le concept de « santé mentale » qui, selon les mots de Mathieu Bellahsen, psy­chiatre et auteur de La Santé mentale. Vers un bonheur sous contrôle (La fabrique éditions, 2014), est devenu le bras armé d’un système capi­ta­liste dans lequel les individus doivent, quelles que soient leurs condi­tions de vie, continuer à produire des richesses. Dès 2001, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en donne une défi­ni­tion offi­cielle : « état de bien-être qui permet à chacun de réaliser son potentiel, de faire face aux dif­fi­cul­tés normales de la vie, de tra­vailler avec succès et de manière pro­duc­tive et d’être en mesure d’apporter une contri­bu­tion à la com­mu­nau­té », précisant que la « personne en bonne santé mentale […] se sent suf­fi­sam­ment en confiance pour s’adapter à une situation à laquelle elle ne peut rien changer ». Mathieu Bellahsen traduit ainsi les mots de l’OMS : « Chacun, main­te­nant, est dépo­si­taire d’un capital “santé mentale”, qu’il doit gérer comme sa petite autoen­tre­prise, avec pour mission de la maximiser. »

Repris mas­si­ve­ment dans les discours poli­tiques comme dans les médias depuis la crise du Covid-19, ce concept a même été hissé au rang de « grande cause nationale 2025 » par l’éphémère gou­ver­ne­ment de Michel Barnier, entre septembre et décembre 2024. Or, selon le psy­chiatre, elle est, comme la défi­ni­tion de l’OMS le laissait présager, un « outil de gou­ver­ne­men­ta­li­té néo­libérale », allant dans le sens d’une option politique unique : la pro­duc­ti­vi­té des travailleur·euses et l’individualisation des res­pon­sa­bi­li­tés. « Pour expliquer le nombre d’étudiant·es qui se sentent mal, on avance la crise sanitaire du covid. Une cause externe, c’est bien pratique ! Mais jamais le gou­ver­ne­ment ne remet en cause Parcoursup5 ou même la dégra­da­tion des condi­tions d’accès à l’enseignement supérieur… » À l’inverse, recon­naître que les condi­tions maté­rielles d’existence ont un impact sur la santé mentale per­met­trait d’identifier des pistes d’action politique. Par exemple, « de nom­breuses études montrent une forte cor­ré­la­tion entre le mal-logement et les troubles psy­chiques », explique la socio­logue Julia Legrand, qui donne l’exemple du programme « Housing First » (Logement d’abord), né en Finlande dans les années 1980 : l’offre de logement aux sans-abris a fait diminuer la sur­ve­nance de troubles. Elle évoque une expé­rience similaire en Suède : une cohorte de patient-es en psy­chia­trie s’est vu fournir une habi­ta­tion ; à la suite de quoi « deux tiers des troubles avaient disparu ». Des constats qui font réfléchir, quand on sait qu’en France le nombre de personnes mal logées est passé de 143 000 à 350 000 entre 2012 et 2025.

À l’heure où de nombreux États occi­den­taux voient s’installer à leur tête des dirigeant·es d’extrême droite, ne proposant comme horizon politique que la casse des systèmes de soli­da­ri­té, la fermeture des fron­tières et la des­truc­tion des éco­sys­tèmes, les sciences sociales nous invitent à penser la détresse des personnes au-delà des thérapies indi­vi­duelles. Car, comme le rappelle la socio­logue Nadia Garnoussi, elles ne sont qu’une modalité d’explication du monde parmi d’autres : « Si aujourd’hui, la psy­cho­lo­gie s’impose pour penser les problèmes sociaux, il n’en reste pas moins que les troubles psy­chiques pour­raient plutôt être envisagés sous l’angle de la politique ou de la lutte des classes. » •


  1. Nicolas E. Calcaterra, et James C. Barrow « Classics in chemical neu­ros­cience: diazepam (Valium) », ACS Chemical Neuroscience, février 2014. ↩︎
  2. Sophie Mendelsohn est membre du Collectif de Pantin, qui entre­prend « de ques­tion­ner l’incidence de la race dans l’exercice psy­cha­na­ly­tique ». Elle a publié La Vie psychique du racisme, La Découverte, 2021. ↩︎
  3. Ce mouvement naît aux États-Unis à la fin de la Guerre de Sécession (1865) et englobe toutes les luttes des citoyen·nes africain·es-étasunien·nes contre la ségré­ga­tion raciale. La lutte pour les droits civiques contre toutes les dis­cri­mi­na­tions fondées sur la race, la religion ou l’origine ethnique atteint son apogée dans les années 1950 et 1960. ↩︎
  4. Domaine d’études uni­ver­si­taires, nées au Canada, porté sur les expé­riences, les cultures et les actions poli­tiques des personnes s’identifiant comme folles, psy­chia­tri­sées et/ou sur­vi­vantes de la psy­chia­trie. ↩︎
  5. Selon une étude du ministère de l’Éducation nationale réalisée en 2023, cette pla­te­forme mise en place en 2018 pour recueillir et gérer les vœux d’orientation des futur·es étudiant·es causerait un stress signi­fi­ca­tif chez 68 % des élèves de terminale. ↩︎

Les mots importants

Santé mentale

L’Organisation mondiale de la santé définit la santé...

Lire plus

Soigner dans un monde qui va mal

Retrouvez cet article dans la revue La Déferlante n°20 Soigner, parue en novembre 2025. Consultez le sommaire