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Rock Power !

Chaque année, des stages de for­ma­tion accélérée au rock à des­ti­na­tion d’adolescentes sont organ­isés partout dans le monde. En févri­er, un pre­mier « Girls Rock Camp » s’est tenu à Rennes. En une semaine, sept jeunes filles ont appris les rudi­ments de la gui­tare élec­trique, de la bat­terie et de la basse et se sont pro­duites sur scène.
Publié le 28/04/2022

Modifié le 06/02/2025

Reportage Rock Power, Girls Rock Camp La Déferlante 6
Louise Quignon

Retrou­vez cet arti­cle dans la revue papi­er La Défer­lante n°6 Rire (juin 2022.)

Branchez les gui­tares ! Lun­di, 10 heures. Ce jour-là, Anaëlle bataille avec la san­gle pour enfil­er son instru­ment. Ibtis­sam martèle la pédale de sa bat­terie et ouvre grand les yeux, surprise par le vacarme.

C’est la pre­mière fois de leur vie que les deux ado­les­centes touchent ces instru­ments, comme Jeanne, Sofia, Bian­ca, Tess et Pome, les cinq autres Ren­nais­es âgées de 13 à 17 ans qui se sont inscrites au pre­mier Girls Rock Camp pro­posé par le Jardin Mod­erne, une salle de con­cert et de répéti­tion(1). Ven­dre­di, à 16 heures, elles mon­teront toutes sur scène pour jouer devant un pub­lic. C’est le défi que relèvent les Girls Rock Camps. Le pre­mier a été créé en 2001 par des étu­di­antes en études sur le genre de l’université de Port­land (États-Unis). Le mou­ve­ment, dans l’esprit DIY [Do it Your­self ], s’est depuis répan­du dans 80 villes du monde. La moitié aux États-Unis, l’autre moitié partout ailleurs, de Maputo à Syd­ney en pas­sant par Dubaï. Chaque camp est indépen­dant et choisit sa fréquence, au moins annuelle.

« Ces stages per­me­t­tent à des ado­les­centes qui n’ont, pour la plu­part, jamais fait de musique d’apprendre des notions de gui­tare, basse, bat­terie et chant, de for­mer des groupes et pren­dre plaisir à jouer. Ils leur rap­pel­lent qu’elles aus­si ont leur place dans le rock », résume Aman­dine Aubry, médi­atrice au Jardin Mod­erne. Par­mi les 900 musicien·nes qui répè­tent dans leurs murs, 12 % sont des femmes. Depuis 2006, les études por­tant sur les musiques actuelles en France (2) aboutis­sent au même con­stat : 15 % de femmes seule­ment se pro­duisent sur scène et fréquentent les stu­dios de répéti­tion. « On pour­rait imag­in­er ce secteur épargné par le patri­ar­cat, note Célia Berthet, doc­tor­ante en soci­olo­gie poli­tique à Rennes, autrice d’une thèse sur la ques­tion du genre dans les pra­tiques non pro­fes­sion­nelles des musiques actuelles. Pour­tant, depuis cinquante ans, toutes les pra­tiques cul­turelles en ama­teur se féminisent, sauf la musique (3). » Les inscrip­tions au Girls Rock Camp se sont surtout faites via les Maisons des jeunes et de la cul­ture, pour con­tourn­er un autre biais de la pra­tique instru­men­tale : elle est la plu­part du temps réservée aux milieux favorisés

Le rock, « c’est l’image virile du mec à Crête »

Répar­ties dans les stu­dios, les ados enchaî­nent rythmes et accords. Les rockeuses sont entourées de cinq inter­venantes ren­nais­es. Pauline Benard est gui­tariste dans le groupe Ropoporose. Léa Bulle est chanteuse pro­fes­sion­nelle, comé­di­enne et coach scénique. Emane est chanteuse pro­fes­sion­nelle de gospel et de hip-hop. Quant à moi, j’anime les ate­liers bat­terie en tant que bat­teuse ama­trice. « Les filles de mon âge ne pensent pas à mon­ter des groupes parce qu’on n’a pas d’exemple », réflé­chit Sofia (15 ans), par­tic­i­pante. « Quand j’ai vu que les inter­venantes du camp étaient des femmes, je me suis dit : pourquoi pas moi ? », renchérit Jeanne, qui décou­vre la basse. Marie Bus­cat­to, pro­fesseure de soci­olo­gie à Paris 1 Pan­théon-Sor­bonne et autrice de Femmes du jazz (CNRS Édi­tions, 2018), con­firme : « La plu­part des filles ne se pro­jet­tent pas dans les musiques actuelles, très majori­taire­ment pra­tiquées par des hommes. Et, sym­bol­ique­ment, les mod­èles sont mas­culins. » Le rock, « c’est l’image vir­ile du mec à crête, à la voix intim­i­dante », estime Tess, par­tic­i­pante.

Comme l’a mon­tré la musi­co­logue et soci­o­logue Hyacinthe Ravet dans Musi­ci­ennes, enquête sur les femmes et la musique (Autrement, 2011), les instru­ments ont encore un genre. La société dirige mas­sive­ment les filles vers des instru­ments qui ne doivent pas met­tre le corps en avant, ni exiger de force physique ou de souf­fle, ni faire tran­spir­er. Pas de trompette ni de bat­terie donc. La pra­tique musi­cale favorise même l’intériorisation des normes de genre pour les jeunes filles : douceur, har­monie et séden­tar­ité, explique de son côté la chercheuse en anthro­polo­gie, Cather­ine Mon­not ⁴. Elles s’orientent donc volon­tiers vers le piano ou la flûte, suff­isam­ment poly­phoniques pour con­venir à une pra­tique indi­vidu­elle et domes­tique.

Mar­di, à l’heure où toute ado en vacances dor­ten­core, les sept rockeuses arrivent en grappe sur leur lieu de répéti­tion. « Les filles sont aus­si nom­breuses que les garçons à appren­dre la musique dans l’enfance. Mais à l’adolescence, elles décrochent », explique Célia Berthet. C’est une péri­ode clé dans la con­struc­tion iden­ti­taire : « Pour se pro­jeter dans leur vie future, les ados imi­tent les adultes qui les entourent. Ils et elles se replient sur leur genre et choi­sis­sent les mêmes cen­tres d’intérêt que leurs pair·es. Les filles se val­orisent via l’école, les garçons dans les loisirs. » D’autres raisons expliquent ce décrochage : notam­ment la faible autonomie de déplace­ment des jeunes filles dans l’espace pub­lic – un frein encore plus puis­sant pour celles qui sont en sit­u­a­tion de hand­i­cap – et leur dif­fi­culté à trou­ver leur place dans des lieux cul­turels mar­qués par un entre-soi mas­culin. « Les poli­tiques publiques en direc­tion de la jeunesse et les lieux ain­si créés ont été pen­sés pour les jeunes vis­i­bles dans l’espace pub­lic et qui dérangeaient : dans les faits, les garçons », rap­pelle Célia Berthet. Au déje­uner, impos­si­ble de ne pas remar­quer que les par­tic­i­pantes sont social­isées comme des filles. Aucune n’ose pren­dre une deux­ième part de piz­za. Les regards des ados mon­trent qu’elles ont comp­té men­tale­ment qu’il n’y en aurait pas assez pour que toutes se resser­vent. Quand on annonce qu’on ren­voie les restes en cui­sine, les parts se volatilisent. Invitée à déje­uner avec le groupe pour échang­er sur la place des femmes dans l’espace pub­lic, Fan­ny Dufour, fon­da­trice de la struc­ture ren­naise Nou­velles Ora­tri­ces, qui forme les femmes à la prise de parole en pub­lic, porte un dis­cours qui résonne avec force : « En tant que femmes, on est éduquées à faire atten­tion aux autres, à atten­dre qu’on nous donne la parole ou qu’on nous choi­sisse. »

Dans les locaux de répéti­tion où deux groupes se sont main­tenant con­sti­tués, ce stéréo­type prend une autre dimen­sion. Les appren­ties musi­ci­ennes col­la­borent aisé­ment, sou­ti­en­nent leurs idées mutuelles, se met­tent d’accord sans ten­sions. « Cette cohé­sion m’a mar­quée, racon­te Jeanne, elle est con­traire à l’image d’une bande de filles qui se jugent. On était là pour appren­dre, kif­fer, s’écouter, s’aider. J’ai pris con­fi­ance en moi, mais aus­si en les autres filles, en la force du groupe. »

Assignées au rôle de groupies, tolérées comme chanteuses

Emane, la coach vocale, a réu­ni les rockeuses pour un échauf­fe­ment. En cer­cle, elles chantent, bougent, tapent des mains. Le camp est non mixte. « Je n’avais jamais fait inter­venir autant de femmes, une quin­zaine, sur un même pro­jet », remar­que la coor­gan­isatrice du stage, Aman­dine Aubry. Selon elle, l’équipe a réus­si à créer un espace où les filles se sont sen­ties suff­isam­ment en sécu­rité et respec­tées pour appren­dre et oser. « Si la semaine avait été mixte, l’état d’esprit aurait été com­péti­tion et per­for­mance », avance Jeanne. « Les filles auraient lais­sé les respon­s­abil­ités aux garçons », lui répond Ibtis­sam, appren­tie bat­teuse. Tess, de son côté, pense que « cer­taines filles auraient fait atten­tion à leur image pour plaire ». Bian­ca, quant à elle, sait qu’elle ne se serait pas autant lâchée : « Je n’aurais pas écrit des textes si sincères, sur la façon dont des filles sont broyées par des men­songes et des trahisons sur les réseaux soci­aux. Les garçons ne pren­nent pas les filles au sérieux, ils les trou­vent trop sen­si­bles et émo­tives. »

Quand les femmes arrivent à s’affranchir des stéréo­types de genre qui con­tribuent à les exclure des musiques actuelles, elles doivent ensuite évoluer dans un monde organ­isé par les hommes, où ils se cooptent entre eux. « Jouer d’un instru­ment perçu comme mas­culin, c’est trans­gress­er un ordre gen­ré. Plutôt assignées à la place de groupies, les femmes sont tolérées comme chanteuses, si elles répon­dent aux critères des garçons. Trop mas­culin, leur com­porte­ment déplaît. Trop féminin, il pré­sume une incom­pé­tence ou une sex­u­al­i­sa­tion », explique la soci­o­logue Marie Bus­cat­to. Jouer entre filles serait le salut ? « C’est un levi­er et aus­si un enfer­me­ment, pour­suit-elle. C’est ce qui s’est passé pour cer­taines femmes dans le ciné­ma, dans les années 1970. On a éti­queté leurs oeu­vres comme “féminines” ou “fémin­istes”, leur refu­sant le statut d’artiste à part entière. »

Trop de proces­sus soci­aux entrent en jeu pour que les musi­ci­ennes puis­sent bous­culer seules le milieu : « La fémin­i­sa­tion des pra­tiques musi­cales vient d’actions mil­i­tantes et surtout d’institutions cul­turelles », estime encore la chercheuse. Le Jardin Mod­erne tra­vaille depuis 2020 sur des leviers pour aller vers plus d’égalité : « Lorsqu’on milite pour les droits cul­turels des per­son­nes, on se doit d’analyser si, dans la réal­ité, nos lieux sont vrai­ment ouverts à tout le monde, relève Juli­ette Jos­selin, codi­rec­trice de la struc­ture. On doit s’engager et avoir des ambi­tions fortes, sinon les choses ne chang­eront jamais. » Des études nationales mon­trent que les femmes s’inscrivent davan­tage dans des pra­tiques encadrées, comme les orchestres, chorales et batu­ca­da, que dans des pra­tiques autonomes ⁵ : « accom­pa­g­n­er la mise en groupes des filles est donc impor­tant ».

La cul­ture rock under­ground s’est fondée sur la notion de groupes, où les musi­ciens appren­nent au con­tact de leurs pairs. « C’est pour cela que la pra­tique en ama­teur des filles reste un enjeu fort, souligne la soci­o­logue Célia Berthet. C’est un pas­sage obligé pour qu’elles se pro­fes­sion­nalisent. »

Autocritique et insatisfaction permanentes

Jeu­di. Les filles voient à peine la lumière du jour. Du son plein les oreilles, elles com­posent, se con­cen­trent, répè­tent. À la bat­terie, Ibtis­sam mémorise des rythmes dif­férents car elle jouera deux morceaux. La coor­di­na­tion entre pieds et mains lui demande beau­coup d’efforts. Elle s’entraîne à jouer sans ralen­tir car tout le groupe se cale sur elle. Les gui­taristes doivent à la fois plac­er leurs doigts au bon endroit pour sor­tir des accords, écouter les autres pour par­tir au bon moment, rester dans le tem­po. L’une flanche : « C’est trop dur, j’y arriverai jamais. » Une inter­venante basse, l’encourage : « Rap­pelle-moi quand tu as com­mencé la gui­tare ? Tu te rends compte de tes pro­grès ? » Au Girls Rock Camp, l’estime de soi n’est pas un con­cept abstrait. S’exprimer via une bat­terie ou une gui­tare ampli­fiée ren­force. Tra­vailler ses mes­sages et ses émo­tions par le chant val­orise. Le pro­gramme compte aus­si des ate­liers yoga, graphisme (pour réalis­er les fly­ers du con­cert) et coach­ing cor­porel pour explor­er dif­férentes façons de se sen­tir fière de soi. « J’ai appris tant de choses si vite que je suis encore sous le choc, sourit Pome. Je croy­ais que je n’avais aucun tal­ent. » Les jeunes filles sont encore pétries du cliché « aux filles, le tra­vail ; aux garçons, le tal­ent » : « Cela rend leur rap­port à la créa­tion et à l’improvisation dif­fi­cile, observe Célia Berthet. Com­parées aux garçons, elles sont dans une aut­o­cri­tique et une insat­is­fac­tion d’elles per­ma­nentes. »

Appren­dre un instru­ment et jouer en pub­lic si rapi­de­ment démys­ti­fie la pra­tique de la musique. S’inspirant du punk et du grunge, le camp mon­tre aux rockeuses qu’elles n’ont pas besoin d’être par­faites pour jouer. La veille du con­cert, Léa Bulle, une des musi­ci­ennes coachs, le rap­pelle : « On doit faire atten­tion à nos pro­pres exi­gences, lâch­er le devoir de per­for­mance. L’essentiel, c’est que les filles trou­vent leur place pour s’exprimer. » Sofia, qui avait gardé un mau­vais sou­venir d’une loin­taine année de vio­lon, dit avoir redé­cou­vert la musique : « Avant, ça me sem­blait très sco­laire. Là, j’ai vu que ça pou­vait être de l’amusement aus­si. »

« Et si on dépendait que de nous… »

Ven­dre­di. À quelques heures du con­cert, l’excitation monte. Lors du coach­ing scénique, Léa Bulle sou­tient les élans timides des rockeuses : « Oui Tess, mets les mains dans les poches de ta veste, c’est bien ! Oui Bian­ca, accentue ce geste des bras, tu partages ton énergie. »

Au déje­uner, cer­taines stressent « à cause des gens qui vont regarder ». Les vête­ments et l’apparence occu­pent les esprits et les dis­cus­sions. Les filles se deman­dent si elles vont plaire. « On a le droit de jouer sans se maquiller, ni s’habiller de façon spé­ciale », rap­pelle Pauline Benard, l’intervenante gui­tare. Ibtis­sam se lève et pro­pose : « Et si on n’attendait rien du pub­lic, si on dépendait que de nous ? On décide que dès qu’on monte sur scène, on s’éclate. »

La salle est plongée dans le noir. Les pro­jecteurs s’apprêtent à bra­quer leurs fais­ceaux col­orés sur Tess, Bian­ca, Sofia, Anaëlle, Pome, Jeanne et Ibtis­sam. Res­pi­ra­tions longues. Cris de ral­liement. En scène ! Trois morceaux plus tard, des applaud­isse­ments, des cris, des larmes aux yeux dans le pub­lic, les rockeuses lais­sent explos­er leur émo­tion : « J’ai lâché tout ce que j’avais à l’intérieur, j’étais libre », dit l’une d’elle. Sur scène, « Tu te sens exis­ter, alors que dans le reste de la vie tu es banale, s’enthousiasme Bian­ca. C’est incroy­able d’avoir créé des morceaux, d’avoir l’opportunité de dire et faire ce qu’on veut sans qu’on nous juge ou qu’on nous coupe. »

Dans la charte du tout pre­mier Girls Rock Camp, celui de Port­land en 2001, les organ­isatri­ces affir­maient « recon­naître le pou­voir qu’a la musique de chang­er les per­son­nes et la société ». Dans le pub­lic présent au Jardin Mod­erne, per­son­ne n’avait jamais vu de con­cert de groupes d’adolescentes. En 2006, on mesurait que 97 % des musiques que l’on écoute étaient com­posées par des hommes ⁶. Quid du « male gaze » dans la musique ? Au même titre que le ciné­ma, la musique régit nos imag­i­naires. Le Jardin Mod­erne va con­tin­uer à accom­pa­g­n­er les sept rockeuses de ce pre­mier Girls Rock Camp qui le souhait­ent « pour répéter, pren­dre des cours, ren­con­tr­er d’autres musi­ci­ennes », détaille Aman­dine Aubry. Sofia referme l’étui de sa gui­tare d’emprunt : « J’avais pas du tout imag­iné que je repar­ti­rais d’ici en ne pen­sant qu’à une chose : jouer encore et encore. Arrêter, c’est impos­si­ble main­tenant. »

*****

1. Ce pro­jet a été mené en coopéra­tion avec la MJC Antipode et il a été financé par Rennes Métro­pole, le min­istère de la Cul­ture et la Drac Bre­tagne.

2. Voir l’« Obser­va­toire 2021 de l’égalité entre les femmes et les hommes dans la cul­ture et la com­mu­ni­ca­tion », et « Les Chiffres et indi­ca­teurs clés » 2021 de la Fede­li­ma (Fédéra­tion des lieux de musiques actuelles), con­sulta­bles en ligne.

3. « Cinquante ans de pra­tiques cul­turelles en France », enquête de Philippe Lom­bar­do et Loup Wolff, min­istère de la Cul­ture, 2020.

4. Cather­ine Mon­not, de De la harpe au trom­bone. Appren­tis­sage instru­men­tal et con­struc­tion du genre, Press­es uni­ver­si­taires de Rennes, 2012.

5. Lire « Les pra­tiques col­lec­tives en ama­teur dans les musiques pop­u­laires », Fede­li­ma, 2020.

6. Rap­port min­istériel de la mis­sion Égal­itéS de Reine Prat : « Pour l’égal accès des femmes et des hommes aux postes de respon­s­abil­ité, aux lieux de déci­sion, à la maîtrise de la com­mu­ni­ca­tion », 2006.

Audrey Guiller

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Rire : peut-on être drôle sans humilier

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