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« Il est fondamental de trouver d’autres manières d’aimer »

Apparue dans les années 1970, la cri­tique de l’hétérosexualité revient forte­ment dans les débats actuels. Com­ment con­cili­er arrange­ments intimes avec les hommes et lutte con­tre le patri­ar­cat ? La chercheuse cana­di­enne Stéphanie May­er, autrice d’une thèse sur le sujet et asso­ciée à la chaire en éthique fémin­iste à l’université Trois-Riv­ières au Québec, revient sur ces débats et incite à sor­tir d’une hétéro­sex­u­al­ité nor­mée, pour trans­former ces rela­tions en amours plus épanouis­santes et plus justes.
Publié le 21/06/2023

Modifié le 16/01/2025

Retrou­vez cet arti­cle dans la revue papi­er La Défer­lante n°4. La Défer­lante est une revue trimestrielle indépen­dante con­sacrée aux fémin­ismes et au genre. Tous les trois mois, en librairie et sur abon­nement, elle racon­te les luttes et les débats qui sec­ouent notre société.

À quand remonte la prob­lé­ma­ti­sa­tion de l’hétérosexualité ?

Avant les années 1970, les fémin­istes avaient réfléchi aux insti­tu­tions qui accom­pa­g­nent la vie intime (mariage, repro­duc­tion…) du point de vue des droits. La dimen­sion matérielle de l’hétérosexualité était tenue pour acquise, c’était une norme sociale. Mais dans les années 1970, des deux côtés de l’Atlantique, un con­texte rend pos­si­ble une réflex­ion cri­tique sur l’hétérosexualité, avec par exem­ple un mou­ve­ment de libéra­tion des les­bi­ennes et de grandes enquêtes qui per­me­t­tent de com­pren­dre que la sex­u­al­ité est une con­struc­tion sociale. Au sein même du fémin­isme, on s’interroge sur des ques­tions très intimes : viol, sex­u­al­ité, orgasme, vio­lences… La réflex­ion sur l’hétérosexualité par­tant du con­stat que « le privé est poli­tique » s’accompagne d’une mon­tée en vis­i­bil­ité des les­bi­ennes au sein du mou­ve­ment. Les pre­mières fémin­istes rad­i­cales inter­ro­gent la vio­lence et la dom­i­na­tion dans la sphère intime, mais des les­bi­ennes vont point­er, dès 1972 la dimen­sion hétéro­cen­trée d’une cer­taine com­préhen­sion de la vie intime, de la vio­lence et de la con­ju­gal­ité. L’autrice les­bi­enne Adri­enne Rich¹ , par exem­ple, va penser l’hétérosexualité comme une insti­tu­tion sociale qui con­traint toutes les femmes et s’articule avec le tra­vail domes­tique, la sex­u­al­ité, le rap­port aux émo­tions, etc. Monique Wit­tig², les­bi­enne elle aus­si, va plutôt en par­ler comme d’un régime poli­tique duquel il faut s’extraire.

Quelle dif­férence entre l’institution et le régime poli­tique ?

Rich pense l’hétérosexualité comme une insti­tu­tion du sys­tème patri­ar­cal par­mi d’autres, à l’instar de la mater­nité par exem­ple. Wit­tig, elle, con­sid­ère que c’est un sys­tème poli­tique dom­i­nant, un régime total­isant, qui recou­vre toutes les dimen­sions de la société. La dif­férence majeure, c’est leur objet de lutte. Les les­bi­ennes fémin­istes (ou fémin­istes rad­i­cales) con­sid­èrent, avec Rich, que le cœur du prob­lème est le patri­ar­cat, tan­dis que les les­bi­ennes rad­i­cales, comme Wit­tig, esti­ment que c’est le régime hétéro­sex­uel qui doit être aboli.

À cette époque, on se rend compte que ce sont les rela­tions intimes avec les hommes qui posent prob­lème. Aujourd’hui encore, l’hétérosexualité demeure un lieu aigu et indi­vidu­el de l’expérience du patri­ar­cat, de la dom­i­na­tion et de l’exploitation des hommes sur les femmes. Pour Rich, l’hétérosexualité est un sub­terfuge du patri­ar­cat. Et à par­tir du moment où on a con­science de cela, ce qui appa­raît chez les fémin­istes rad­i­cales, c’est le choix entre pour­suiv­re ces rela­tions intimes avec les hommes ou y met­tre fin.

Les les­bi­ennes, fémin­istes ou rad­i­cales, poussent les fémin­istes hétéro­sex­uelles ou bisex­uelles dans leurs derniers retranche­ments…

Bien sûr. On ne peut pas nier que les hommes ont des rap­ports de dom­i­na­tion et de vio­lence sur les femmes, sur les plans sex­uel, amoureux, domes­tique, économique, etc. La prob­lé­ma­ti­sa­tion de l’hétérosexualité oblige les hétéros à pass­er de cette analyse macroso­ciale, c’est-à-dire con­sid­ér­er que les hommes, en tant que groupe social, nuisent aux femmes, à une analyse microso­ciale sur la per­son­ne qui partage leur vie.

Ces réflex­ions oblig­ent les hétéros à vis­i­bilis­er con­tra­dic­tions et con­ces­sions. Tout ce à quoi on par­ticipe con­sciem­ment ou non, tous les proces­sus par lesquels on légitime, on explique, on jus­ti­fie… Cette oblig­a­tion de con­science cri­tique con­tin­ue par rap­port à soi-même, c’est certes fati­gant, mais c’est recon­naître que la manière dont l’hétérosexualité est organ­isée, reste prob­lé­ma­tique. Il faut trou­ver d’autres manières d’aimer et d’être en rela­tion.

Une solu­tion serait donc de « sor­tir de l’hétérosexualité » : est-ce à dire devenir les­bi­enne ?

Je pense que c’est une inter­pré­ta­tion trop lit­térale de cette propo­si­tion théorique. Per­son­ne ne dit ça, hormis les écrits les plus rad­i­caux comme Love Your Ene­my ?³ ou ceux de l’universitaire bri­tan­nique Sheila Jef­freys⁴. Il n’y a pas cette injonc­tion frontale de choisir, plutôt de recon­naître que l’hétérosexualité est une expéri­ence indi­vidu­elle aiguë, qui main­tient les iné­gal­ités de façon con­tin­ue entre les hommes et les femmes. Sor­tir de l’hétérosexualité est une voie de sor­tie – une par­mi tant d’autres. Il faut aus­si se sou­venir du con­texte dans lequel ces pen­sées ont émergé, où l’on adhère à une con­cep­tion révo­lu­tion­naire du change­ment social et une vision de l’utopie « ici et main­tenant », et qu’elles s’inscrivent donc dans la volon­té de créer autre chose dès main­tenant.

Après cela, l’opposition s’est cristallisée : pour les fémin­istes hétéros, seule la dimen­sion néga­tive de la sex­u­al­ité ou de la vie amoureuse hétéro­sex­uelle était exposée. Lynne Segal⁵, uni­ver­si­taire aus­trali­enne et mil­i­tante fémin­iste social­iste, dit par exem­ple qu’il faut penser « les » hétéro­sex­u­al­ités, car toutes les expéri­ences sont dif­férentes. Ce sont deux reg­istres de réflex­ion qui s’opposent : d’un côté l’analyse macroso­ciale et, de l’autre, les dif­férentes expéri­ences indi­vidu­elles qui sont plus com­plex­es, plus nuancées…

Le prob­lème, comme vous l’écrivez, c’est qu’il « per­siste un doute quant à la capac­ité cri­tique et agen­tive des femmes hétéro­sex­uelles », c’est-à-dire leur capac­ité à agir pour ren­dre leurs rela­tions plus égal­i­taires

La posi­tion des hétéros pose prob­lème, car elles sont dans un rap­port hiérar­chique avec les hommes, main­ti­en­nent ces rela­tions dans l’intimité et, dans une per­spec­tive queer, restent les plus hégé­moniques au plan de l’identification de sexe, de genre et de sex­u­al­ité. Puisqu’elles sont dans la fonc­tion la plus nor­ma­tive, il y a comme un doute sur leur agen­tiv­ité. Le gros prob­lème, c’est qu’on par­le de l’hétérosexualité seule­ment au plan de l’amour et de la sex­u­al­ité. Or les les­bi­ennes rad­i­cales l’ont théorisé comme un sys­tème social, qu’il faut donc dépli­er au com­plet. Ce qui implique d’examiner sa pro­pre social­i­sa­tion, ses rap­ports de séduc­tion, le tra­vail domes­tique, les pro­priétés matérielles, le con­tin­u­um des vio­lences misog­y­nes, l’éducation des enfants… C’est tout le rap­port à la vie qui est con­di­tion­né par le fait d’être en rela­tion avec un homme. C’est ça qu’il faut trans­former. C’est pour ça que les hétéros sont cen­trales dans la trans­for­ma­tion de l’hétérosexualité. Or, si elles se con­sid­èrent actives dans la trans­for­ma­tion de leur vie intime, elles dis­ent cepen­dant très peu – qua­si­ment rien – sur ce qu’elles font au quo­ti­di­en. Et je fais par ailleurs l’hypothèse qu’elles n’auraient pas dévelop­pé des réflex­ions aus­si cri­tiques si elles n’avaient pas été mis­es au pied du mur par les les­bi­ennes.


« Cinquante ans d’é­tudes fémin­istes doc­u­mentent les pièges, les dan­gers, mais on tombe dedans quand même »


 

Les femmes hétéros n’ont donc pro­posé aucun moyen de trans­for­ma­tion sociale ?

Par­mi les choses intéres­santes que sug­gèrent les fémin­istes hétéro­sex­uelles, il y a la guéril­la quo­ti­di­enne, pro­posé par la mil­i­tante Emmanuèle de Lessep­s⁶, mais aus­si le céli­bat, c’est-à-dire dé-hiérar­chis­er l’importance du cou­ple. Ou arrêter de cohab­iter. Ça demande évidem­ment des con­di­tions économiques et sociales par­ti­c­ulières, mais c’est une alter­na­tive. Ou bien ne pas avoir d’enfant. Ce qui est intéres­sant, dans ces trois pistes, c’est qu’il s’agit de rup­tures qui s’éloignent d’une pos­ture nor­ma­tive. Tout ça demande une force d’action indi­vidu­elle, parce qu’on agit très peu col­lec­tive­ment dans la sphère intime : on se démerde toute seule ! On a besoin d’écrire une gram­maire des luttes dans l’intime : com­ment faire autrement ? Il y a cinquante ans d’études fémin­istes qui doc­u­mentent les pièges, les dan­gers, mais on tombe dedans quand même. C’est beau de clamer qu’on va chang­er l’hétérosexualité de l’intérieur, mais ça ne se fera pas sans poli­tique – et ça implique de se dis­put­er…

Pourquoi la dis­pute est-elle cru­ciale ?

J’aime mieux le terme « con­flit », qui est plus poli­tique. Les con­flits exis­tent dans la sphère intime, mais on les perçoit comme des désagré­ments indi­vidu­els, et non comme des con­flits poli­tiques, à l’inverse de la sphère publique ! Et surtout, on n’ose pas en provo­quer plus et être « rabat-joie », comme dirait l’universitaire anglo-aus­trali­enne Sara Ahmed ⁷. Sauf qu’un des défis majeurs du con­flit, c’est d’abord être celle qui le déclenche. C’est dif­fi­cile. Objec­tive­ment, cela sig­ni­fie se met­tre au tra­vail. Des études mon­trent que les hommes ne provo­quent que très rarement les con­flits, comme s’ils n’étaient jamais au courant de ce qui ne se passe pas bien dans la rela­tion ! Pour­tant on peut faire l’hypothèse que l’hétérosexualité va demeur­er un mode rela­tion­nel et d’être ensem­ble, en tout cas à court ou moyen terme. Mais elle a besoin d’être plus épanouis­sante et plus juste. Donc appren­dre à se dis­put­er, à don­ner un sens poli­tique au con­flit, oser en créer de nou­veaux, ça sup­pose un engage­ment mutuel plus fort qu’on ne pour­rait le sup­pos­er. Car con­traire­ment à la vie poli­tique publique, dans une rela­tion, on n’est pas condamné·es à vivre ensem­ble ! On peut tou­jours s’en aller. Mais si on part du principe que la rela­tion peut être trans­for­mée sur la base d’un engage­ment mutuel à l’égard de l’égalité, ça demande beau­coup d’humilité, d’écoute et de courage. Très peu de gens y parvi­en­nent. Pour­tant, si tout le monde prend plus de respon­s­abil­ités, il y aura plus d’égalité, d’attention, de bien­veil­lance et de sol­i­dar­ité. Ça s’arrime à une trans­for­ma­tion beau­coup plus glob­ale de la société.

On manque aus­si de moyens de pres­sion, sauf la men­ace de par­tir ?

C’est vrai qu’il y a une espèce de quitte ou dou­ble : soit tu restes insat­is­faite, soit tu t’en vas. L’autrice aus­trali­enne Denise Thomp­son⁸ écrit qu’au tour­nant des années 1990 les hétéro­sex­uelles qui prob­lé­ma­ti­saient l’hétérosexualité ont arrêté de tra­vailler dessus, au plan soci­ologique, et sont toutes dev­enues les­bi­ennes. Ce qui est étrange­ment proche de mon pro­pre réc­it : j’ai com­mencé ma thèse⁹ en étant en cou­ple avec un homme, je l’ai finie en étant avec une femme. Dès lors qu’on cesse de vivre en rela­tion intime avec les hommes, il y a objec­tive­ment quelque chose qui change. Pas néces­saire­ment et unique­ment pour le mieux, mais c’est dif­férent et, à plein d’égards, plus sim­ple. Je ne le com­pre­nais pas avant de l’avoir expéri­men­té.

Pour repren­dre les mots de l’anthropologue fémin­iste française Nicole-Claude Math­ieu ¹⁰, on con­sent à cer­taines choses parce qu’on cède sur plein de ter­rains, d’une cer­taine manière. En revanche, accepter poli­tique­ment que tout le monde cède, c’est accepter que les choses ne chang­eront pas. Il y a des fémin­istes, ici au Québec, qui s’étendent sur l’inégalité de la charge men­tale en con­texte hétéro­sex­uel. Moi je réponds : « Et vous vous fâchez quand ? Quand est-ce que vous vous dites qu’il y a quelqu’un de respon­s­able de cette iné­gal­ité, et que c’est votre con­joint ? » Mais beau­coup de femmes hétéros ne savent pas com­ment faire autrement. Au fond, on manque d’imagination. Mais l’égalité, c’est une véri­fi­ca­tion con­tin­ue à tous les moments de la vie. On tra­vaille sur la démoc­ra­tie, pourquoi pas sur la vie de cou­ple ? Le prob­lème de l’amour, c’est qu’il mag­ni­fie la rela­tion. C’est la promesse. Mais l’hétérosexualité est un mode de rela­tion sociale comme les autres.


« Le prob­lème de l’amour, c’est qu’il mag­ni­fie la rela­tion. C’est la promesse. Mais l’hétéro­sex­u­al­ité est un mode de rela­tion sociale comme les autres »


 

Cette iner­tie s’explique-t-elle par une nat­u­ral­i­sa­tion de l’hétérosexualité ?

L’hétérosexualité est his­tori­cisée et cul­turelle­ment ori­en­tée. Mais c’est cer­taine­ment la dimen­sion nat­u­ral­isée de la com­plé­men­tar­ité qui est struc­turante dans l’hétérosexualité, et qui nous rend inca­pables d’imaginer com­ment faire autrement. La com­plé­men­tar­ité au sens de la dif­férence, qui per­met de tout expli­quer et légitimer. Com­ment chang­er le rap­port à la sphère intime ? Com­ment être en rela­tion autrement ? On pour­rait penser en ter­mes de plu­ral­ité, comme on penserait la démoc­ra­tie. Et c’est là le rôle fon­da­men­tal de l’éducation et de la social­i­sa­tion.

Com­ment agir en sol­i­dar­ité fémin­iste entre femmes hétéros, les­bi­ennes, bies, pans ¹¹, asex­uelles… ?

L’intime est la dimen­sion où on a le plus de dif­fi­cultés à créer de la sol­i­dar­ité. Mais elle se crée si l’on dépasse le juge­ment des expéri­ences de cha­cune. Il y a encore beau­coup d’incompréhensions, de préjugés ou de pos­tures car­i­cat­u­rales, mais je pense qu’il y a aus­si beau­coup de lieux de con­ver­gence : com­ment défaire la dom­i­na­tion, la pos­ses­sion, com­ment penser la core­spon­s­abil­ité rela­tion­nelle… On a besoin d’outils con­crets, de plus de partage, de mise en com­mun de ce qui fonc­tionne ou pas, de con­seils les con­flits. Ça béné­ficierait à tout le monde ! L’objectif n’est pas juste du développe­ment per­son­nel, c’est com­ment être meilleur·es en rela­tion, plus bienveillant·es et plus sol­idaires, moins dominant·es pour per­me­t­tre à chacun·e d’être plus aimé·e. •

Pro­pos recueil­lis par Nora Bouaz­zouni

1. « La con­trainte à l’hétérosexualité et l’existence les­bi­enne », Nou­velles Ques­tions fémin­istes, no 1, 1981

2. La Pen­sée straight, Édi­tions Ams­ter­dam, 2007.

3. Love Your Ene­my? The Debate Between Het­ero­sex­u­al Fem­i­nism and Polit­i­cal Les­bian­ism, pam­phlet rédigé par The Leeds Rev­o­lu­tion­ary Fem­i­nists et pub­lié en 1981 à Lon­dres par Only­women Press.

4. Fémin­iste rad­i­cale les­bi­enne, ses travaux por­tent notam­ment sur la théorie queer et l’industrie mode-beauté. Elle exprime par ailleurs, depuis la fin des années 1990, des posi­tions ouverte­ment trans­pho­bes Anti­cli­max.

5. Lynne Segal, « Fem­i­nist Sex­u­al Pol­i­tics and the Het­ero­sex­u­al Predica­ment », dans New Sex­u­al Agen­das, Lynne Segal (dir.), Macmil­lan, 1997.

6. Écrivaine et tra­duc­trice française, elle a mil­ité au MLF, signé le « man­i­feste des 343 » et cofondé, en 1977, la revue Ques­tions fémin­istes. En 1980, elle signe « Hétéro­sex­u­al­ité et fémin­isme » dans le no 7 de la revue.

7. Fig­ure de la phénoménolo­gie queer, ses ouvrages por­tent aus­si sur la crit­i­cal race the­o­ry et le post­colo­nial­isme. Elle a coécrit l’article « Les rabat-joie fémin­istes (et autres sujets obstinés) » dans les Cahiers du Genre, no 53, 2012.

8. Denise Thomp­son, « Against the Divid­ing of Women: Les­bian Fem­i­nism and Het­ero­sex­u­al­i­ty », dans Het­ero­sex­u­al­i­ty. A Fem­i­nism and Psy­chol­o­gy Read­er, Sue Wilkin­son et Celia Kitzinger (dirs.), SAGE Pub­li­ca­tions, 1993.

9. Autrice, en 2018, d’une thèse inti­t­ulée « Regards fémin­istes sur l’hétérosexualité con­tem­po­raine occi­den­tale. Essai sur le dis­posi­tif hétéro­sex­uel et ses lim­ites pour l’égalité et la lib­erté des femmes. »

10. L’Arraison­nement des femmes. Essais en anthro­polo­gie des sex­es, Nicole-Claude Math­ieu (dir.), Cahiers de l’Homme, 1985.

11. La pan­sex­u­al­ité est l’attirance pour d’autres per­son­nes quelle que soit leur expres­sion de genre.

 

Nora Bouazzouni

Journaliste indépendante, écrivaine et traductrice, elle écrit sur les questions d’alimentation, le genre et la pop culture. Elle est membre du comité éditorial de La Déferlante. Voir tous ses articles

S’aimer : pour une libération des sentiments

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