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Les âmes vivantes de la cité des Grandes Aigrettes

La fin du quarti­er des Grandes Aigrettes est proche : aban­don­née par les pou­voirs publics, la cité se vide de ses habitant·es, lais­sant place à des fan­tômes qui vien­nent hanter les immeubles désertés… En s’inspirant libre­ment d’une cité de Seine-Saint-Denis, la roman­cière Diaty Dial­lo met en scène un lieu fic­tif aus­si dif­fi­cile à habiter qu’à quit­ter.
Publié le 26/07/2023

Modifié le 16/01/2025

Diaty Diallo met en scène un lieu difficile à habiter et à quitter en s'inspirant du quartier des Fauvettes en Seine-Saint-Denis.
Illus­tra­tion de Calyp­so Bre­on pour La Défer­lante

Retrou­vez cet arti­cle dans la revue La Défer­lante n°11 Habiter, paru en août 2023. Con­sul­ter le som­maire

Quand on leur demande com­ment ils ont atter­ri ici avec leurs familles, les ton­tons des Grandes Aigrettes nous mon­trent surtout ce qu’ils ont lais­sé là-bas. Amir, l’un d’entre eux, swipe fort sur son portable. Pour me faire voir.

Les pho­tos défi­lent, mon­trent sous plusieurs angles l’extérieur d’une mai­son mag­nifique.

Une grande bâtisse beige avec un toit plat. Peut-être un toit depuis lequel regarder le bleu ciel du ciel se fon­dre en bleu nuit lorsqu’elle se met à tomber. D’ailleurs, le ciel, il s’étend partout autour de la mai­son. À perte de vue. Il n’y a pas de voisi­nage immé­di­at ni même un arbre pour l’interrompre. Juste un palmi­er plan­té au début d’une allée qui remonte vers une porte de garage.

Dans la mai­son, deux fenêtres cin­trées découpent la pierre au rez-de-chaussée. L’entrée se fait sous la ter­rasse du pre­mier étage, sur laque­lle est ouvert un para­sol rayé bleu et blanc. Il cache l’arrondi de trois portes-fenêtres grandes ouvertes et pro­jette son ombre sur des chais­es, une table et des restes de repas. Je demande à Amir si je peux zoomer vite fait sur l’écran.

Oui, une petite tête dépasse du garde-fou de la ter­rasse. Sûre­ment Imane quand elle était encore une fil­lette.
Il fait beau sur la pho­to. Les nuages tirent vers une nuance que je ne me rap­pelle pas avoir jamais observée depuis le sol français. Amir con­tin­ue de swiper encore un peu. Je lui demande s’ils l’ont encore, cette mai­son. Bien sûr que oui, il répond, parce qu’on compte bien ren­tr­er un jour, mais pour le moment déjà, bouger d’ici, ça sera bien. Pour les enfants, il dit. Regarde com­ment je fais, il dit, regarde. Il tapote pour ouvrir une appli­ca­tion sur son portable, des mots s’affichent en petit dans une langue que je ne recon­nais pas. Un rec­tan­gle som­bre appa­raît. C’est l’intérieur de la mai­son, il dit, je peux sur­veiller d’ici grâce au télé­phone, comme on n’y est plus, que toute la famille a quit­té aus­si, je veux faire atten­tion. Pour le moment, ça va, ça sem­ble bien, il dit.

Des plans fix­es se suc­cè­dent, avec dif­férentes per­spec­tives. Par­fois, les caméras qui fil­ment ont l’air d’avoir été fixées aux angles du pla­fond. D’autres fois, on dirait qu’elles sont proches du sol ou posées sur des meubles. Les images sont en noir et blanc. Je les sens loin. Géo­graphique­ment loin, et je voudrais voir un truc arriv­er, un rideau ond­uler par exem­ple, sim­ple­ment pour dire, pour témoign­er que quelque chose, n’importe quoi, se passe. Là-bas, quelque chose. Un souf­fle, je sais pas moi. Sim­ple­ment pour prou­ver qu’il y a peut-être encore de l’air dans cette baraque. Sur les vidéos, rien, rien ne se passe. Rien. Mais ce rien, observé depuis ici, ras­sure.

*

Eh ben habiter quelque part, c’est juste pou­voir ren­tr­er quelque part, en fait, vous êtes bêtes ou vous faites exprès. Le soir par exem­ple. Ren­tr­er ça veut dire tu peux rester quelque part. Là, j’ai treize ans. On est six à vivre dans ma mai­son, avec mes par­ents et avec mes sœurs, bien­tôt on va être oblig­és de par­tir. Mais tant qu’on peut rester alors c’est chez moi. C’est là où j’ai cer­tains sou­venirs. Mais les meilleurs sont ceux qui sont arrivés où je suis née, là-bas. C’est là-bas où j’ai le plus rigolé aus­si.
Imane

*

Les Grandes Aigrettes vont bien­tôt dis­paraître. Trop vétustes, aban­don­nées par les pou­voirs, elles tombent en ruine. Les per­son­nes qui le peu­vent fuient, les autres espèrent qu’on leur rachètera leur bien. Mais qui pour inve­stir dans un espace promis à la destruc­tion ? En atten­dant, les familles restantes atten­dent. De pou­voir quit­ter. Quit­ter la spi­rale. Car moins il y a d’habitants, plus il y a de vide et plus il y a de vide, moins il y a d’habitants. On m’a racon­té qu’un papa avait dû quit­ter son emploi pour pou­voir rester sur­veiller son domi­cile après plusieurs cam­bri­o­lages. Dans l’une des cités les plus délabrées du pays. Qui vole quoi où et à qui. Ce grand délire qu’est la France.

*

Une fois ma plus grande sœur elle a dit à son crush, j’ai enten­du parce que j’avais col­lé mon oreille dans la porte à sa cham­bre, elle lui a dit qu’elle habitait chez ses par­ents. On dirait chez nous c’est pas chez elle, elle est bizarre. Peut-être qu’un jour elle par­ti­ra habiter chez lui. Mais est-ce que ça pour­ra être chez elle-même ?
Imane

*

Pour tout dire, je n’ai pas seule­ment ren­con­tré Amir. J’ai aus­si croisé sa fille Imane et puis Vio­let­ta, Sék­ou, Atouma et trois fan­tômes, dont un fan­tôme de bébé. Celui-là, c’était au pied du bâti­ment no 4, celui dans lequel, il y a longtemps, se trou­vait une petite salle poly­va­lente qui ser­vait surtout à entre­pos­er les boules des joueurs de l’Amicale de la boule lyon­naise et à accueil­lir des élèves chaque soir de la semaine pour les séances d’aide aux devoirs. Pourquoi un bébé ? Mais faites marcher votre imag­i­na­tion, enfin ! Les deux autres fan­tômes, je n’ai pas su recon­naître leur anci­en­neté. Ils m’ont tous deux tra­ver­sée à quelques jours d’intervalle. L’un alors que je mar­chais sur l’herbe le long de la voie fer­rée. L’autre un matin sur le tra­jet entre l’arrêt de bus et le pre­mier des deux bâti­ments qui for­ment l’ensemble des Grandes Aigrettes, pré­cisé­ment là où des garag­istes sans patrons répar­ent des voitures pour un prix con­va­in­cant.

*

Tu peux habiter quelque part en une per­son­ne qui veut bien de toi. Tu peux aus­si loger quelque part en toi une per­son­ne en restant près d’elle. Ta présence peut faire mai­son. Quand je suis dans la rue avec ma mère ça n’est pas pareil que quand je suis toute seule.
Imane

*

C’est Atouma qui m’explique la pre­mière fois pour les fan­tômes.

Des fan­tômes ? Il y en a moult ici, elle me dit.

Elle, elle habite de l’autre côté de la nationale. Avec ses enfants et avec son mec. Je croise son chemin un jour où je vais acheter une piz­za. Il me manque cinquante cen­times, elle me les offre. Moins pour me ren­dre ser­vice que pour pou­voir être servie à son tour.

Entre ses deux yeux, Atouma en cache un troisième.

Elle me dit tu sais faut pas croire, eh, avant les rues étaient blind­ées. De goss­es et de bal­lons, blind­ées. De vieux qui jouent aux domi­nos, qui dominot­tent, enfin, dominot­taient, blind­ées.

Main­tenant on pour­rait croire que c’est vide, mais ça a seule­ment l’air. L’air. L’air c’est trans­par­ent mais ça existe quand même.

Y’avait pas de temps morts avant. Le temps était en vie.

Les goss­es, je les sens encore, tout près, j’entends leur rire. Il reste leurs rires, à ceux-là qui sont par­tis. J’en ai une famille entière, de goss­es, chez moi. Qui courent dans mon couloir. Je les vois. Qui jouent au foot. Je les engueule moi, eh, je suis bien oblig­ée puisque, côté par­ents, y’en a pas un pour relever l’autre. Lax­istes, t’as jamais vu ça. Je leur dis, aux goss­es, « vous voulez que je vous aide ? » Je leur dis « je vais en pren­dre un pour taper sur l’autre ». Cette famille vivait chez nous avant, enfin c’est sûre­ment nous qui habitons main­tenant chez eux. Mes enfants les voient aus­si, les autres enfants. Ça se passe bien, je crois que per­son­ne ne nous en veut, eh.

*

Tu peux rap­pel­er une mai­son à quelqu’un.
Imane

*

Atouma se cou­vre l’œil avec le creux de sa paume.

Tu sais ma chérie, ici je dirais qu’un tout petit riquiqui quart des apparte­ments sont encore occupés par leurs pro­prié­taires. Tu sais, la plu­part des gens, les nor­maux j’entends, ils te diront qu’une vie rêvée c’est une vie sans voisins et je peux les com­pren­dre, eh. Mais bon, pour dire ça, faut jamais avoir vécu chez nous, parce que je peux te le jur­er que tu le regrettes bien le bruit d’une porte qu’on claque. On se rend compte des choses qui man­quent que quand elles sont plus là, c’est bien con­nu et puis, je vais te dire un truc, aux Grandes Aigrettes, qui plus est il n’y a plus vrai­ment de portes depuis belle lurette de toutes les façons ! Je me marre en te le dis­ant, mais t’as vu que c’était vrai non ?

*

Les mis­érables étaient des gens qui habitaient dans la rue. Faut pas tout con­fon­dre.
Imane

*

Quand tu les vois ça fait com­ment ? je demande à Atouma. Je veux dire, ça ressem­ble à quoi un fan­tôme ?

Oh eh bien, elle me dit, c’est pas plus bizarre que quand on s’amuse à regarder le soleil droit dans ses yeux. Les goss­es que je vois ont leur con­tour net mais c’est comme si leur peau bril­lait, comme une intu­ition. J’ai d’abord un fris­son dans mon bras, j’ai le fris­son, c’est comme ça que je sais qu’ils sont là. Je t’ai dit que j’étais médi­um ? Une fois, j’ai vu quelque chose d’atroce alors j’ai dû arrêter de tir­er les cartes à tout bout de champ mais crois-moi que je con­tin­ue de savoir. Toi par exem­ple, tu es habitée, tu es comme moi. Tu es habitée d’autres toi. Tu es habitée de per­son­nes qui ne sont pas toi, aus­si. T’as pas eu le choix, je me trompe ? Sou­vent tu cherch­es à te déshabiter, je me trompe ? Te déshabiter d’eux et de tes toi. Je suis sûre que je dois pas me tromper. Toi et moi on est faites du même bois ma chérie, je le sens.

T’as grave rai­son Atouma, je réponds. Oh arrête avec tes méth­odes, Atouma me dit. Occupe-toi plutôt de toi. Tous ces toi qui t’habitent et te hantent. Tu es ton pro­pre fan­tôme, ma chérie, eh.

*

Habiter c’est pou­voir rester. C’est se sen­tir en sécu­rité. Je sais que la sécu­rité c’est bizarre comme mot, je suis au courant. On me l’a dit, « c’est une notion rel­a­tive ».
Être ou se sen­tir con­stam­ment en insécu­rité peut ren­dre fou. Je sais que cer­tains gens peu­vent se sen­tir en insécu­rité sans que leur sécu­rité elle soit vrai­ment men­acée directe­ment. On me l’a dit, qu’il fal­lait faire gaffe avec ces his­toires de sécu­rité. On me l’a dit, « l’insécurité peut ren­dre fas­ciste ». Alors je fais bien atten­tion quand même.
Imane

*

Aux Grandes Aigrettes cer­tains mots pren­nent d’autres sens. Inédits. On ne peut sta­bilis­er l’endroit, le fix­er avec des mots pré­cis. For­mer du con­cret, des images.

Les lieux échap­pent à toute déf­i­ni­tion.

C’est Sék­ou qui me le fait remar­quer la pre­mière fois. Sék­ou, c’est le fils d’Atouma, mais aucun des deux ne sait que je con­nais l’autre. Je le croise près d’une boîte à let­tres éven­trée alors que je mas­tique encore des bouts de ma piz­za. Tu sais, même les fac­teurs ils veu­lent plus pass­er ici. Alors qu’ils sont oblig­és nor­male­ment. Cor­re­spon­dance. Com­mu­ni­quer. Échang­er avec le reste du monde. Sor­tir de l’isolement…

La poste, du coup, ils ont pas le choix, ils envoient les plus fra­cassés de tous leurs salariés. Un jour j’en ai vu un, il était telle­ment khap­ta qu’il s’est cassé la gueule à vélo en voulant taper un Y1. Ou faire un déra­page. Je me sou­viens plus trop. J’avoue même moi j’étais dans les hau­teurs en vrai. Bref. Tomber. Vol­er. Râper la terre. Sen­tir le sol. Ça veut dire il était telle­ment vert, le gars, qu’il a mis des coups de pied au pre­mier truc qu’il a trou­vé, à savoir ses sacoches. Les enveloppes elles ont volé dans tous les sens. Papil­lons. Oiseaux. Feuilles mortes. Papi­er à cig­a­rette. Comme des plumes. Plumes, plumes, comme si on n’avait pas assez de pigeons. J’en rigole, je rigole parce que c’est drôle. Mais en vrai c’est abusé. Com­mu­ni­quer.

*

Quand j’aurai dix-neuf ans, par exem­ple, je me deman­derai si habiter c’est pas juste pou­voir rester dans un lieu qui n’est pas un lieu où des gens ils passent. Quoi, tu t’imagines si t’avais des gens ils pas­saient tou­jours par chez toi pour aller autre part ? Comme si chez toi c’était, je sais pas moi… pas un vrai lieu. Parce que habiter, c’est quand même pou­voir se cacher des autres, non ? Se cacher des regards, non ? Je sais pas moi… c’est là où c’est pos­si­ble d’avoir une intim­ité non ? Oui oui oui je sais que c’est aus­si une notion rel­a­tive.
Imane

*

Des mots pren­nent d’autres sens. Si tu dis que t’as un voisin là, à tel endroit, me dit Sék­ou, c’est prob­a­ble­ment un rat. Ton voisin est prob­a­ble­ment un rat, ou un insecte. Si tu veux dire dans un freestyle que tu viens du vrai ghet­to, bah c’est pas pos­si­ble vrai­ment. Parce que, c’est sim­ple, dans un ghet­to on agglu­tine. Ser­rer. Proche. Tu respires l’air qui sort tout droit de l’autre. Asphyx­ie. Alors qu’ici, tu vois bien : il ne reste qu’un tout petit mini mini quart des habi­tants grand max. Ah ouais et aus­si, essaye pas de par­ler de la météo ou du temps qui passe aux gens d’ici hein ? Con­seil. Recom­man­da­tion. Avisé l’homme est. Pru­dence, Sék­ou dit. Y’a pas de temps ici, y’a pas toutes ces logiques d’horloge, d’aiguilles, et cetera. Y’a que le midi-minu­it qui fonc­tionne et encore. Une fois j’étais posé avec mes amis sous la bâche là-bas, il pleu­vait et, trois jours se sont passés en une heure et, y’a même pas eu ni de nuit ni de jour, il a sim­ple­ment fait gris, oh. Non mais… Y a plus de lende­main, ça chante pas, me dit Sék­ou, que des hier, que des aujourd’hui. Et des bien­tôt, c’est un mot qu’on peut dire aus­si, enfin pour les familles sûre­ment, pas nous. Nous c’est la nationale et un chemin de fer. Par­fois j’hallucine tu sais, il me dit, j’ai l’impression que tous les con­duc­teurs dans toutes les voitures qui nous passent devant, ils nous font des doigts d’honneur. J’ai l’impression par­fois, dans les RER qui filent vers autre part, on ne sait pas où, que tous les pas­sagers ont leurs bras ten­dus par les fenêtres avec leurs majeurs en l’air, qu’ils nous hurlent dessus aus­si des mots comme… j’ai pas envie de les dire.

*

Je me deman­derai un jour si habiter, c’est vivre
au même endroit qu’un lit deux places.
Imane

*

Bien­v­enue dans la cité la plus dess­inée de France, me dis­ent les enfants.
Regarde autour de toi, ils me dis­ent.
Alors je regarde. Ils écrivent.

Et dans le silence, l’air souf­flé, arbres et papiers et des petites pier­res et dans des trous sur des murs et sur de l’herbe et de la tôle et des mou­choirs en boule et ces bancs en palettes que cer­tains font flam­ber pour se tenir chaud ; dans le silence j’entends les flammes, et les enfants dessin­er sur les murs. Ils écrivent quoi ? Je les entends chang­er leurs pseu­do­nymes, faire cra­quer leurs iden­tités. Ils écrivent quoi ?

Je les lis pen­dant qu’ils écrivent.

D’où VIENT-ON à part du cos­mos.
De toutes les langues comme le rap français.
Feu à la dis­per­sion.
Feu la dis­per­sion.

Je les entends met­tre le feu. Ils dis­ent quoi. Écrivent quoi.

On est des gri­ots avec un hoquet.
Le jazz court le long de la RN.
RIP Pop Smoke, la Jamaïque, le Panamá.
Nous par nous.
Tou­jours cette his­toire de chaîne.
Jun­gle tech­no grime drill jer­sey club.
On racine, reliés par la brique.
Rage cir­cule sous peau. Con­sciente, endormie, hys­térique, elle habite le noir.

Est-ce qu’on existe ? peu sûr.
Vieil­lir dans une car­a­vane.

Nous sommes des pré­cip­ités.

Sus­pendus dans le cos­mos.

Mourir de tout ça ? Des étoiles explosent
tous les jours.

L’autrice remer­cie les habitant·es du quarti­er des Fau­vettes, ain­si que l’association Fau­vettes Maes­tra.

Diaty Dial­lo est autrice. Elle vit e tra­vaille en Seine-Saint-Denis. Son pre­mier roman, Deux sec­on­des d’air qui brûle a été pub­lié aux édi­tions du Seuil en 2022.

Diaty Diallo

Autrice, elle vit et travaille en Seine-Saint-Denis. Son premier roman, Deux secondes d'air qui brûle (Éditions du Seuil, 2022) a reçu un accueil critique enthousiaste. Voir tous ses articles

Habiter : brisons les murs !

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