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En Pologne, un refuge pour les LGBTQ+

Pour venir en aide à des per­son­nes gay, les­bi­ennes, queer et trans d’Ukraine qui ont fui la guerre, l’ONG la Con­férence les­bi­enne européenne a ouvert des refuges LGBTQ+ en Pologne. Reportage au sein de l’un de ces lieux de répit, dans un pays pour­tant con­sid­éré comme l’un des plus hos­tiles aux per­son­nes non hétéros en Europe.
Publié le 08/08/2022

Modifié le 16/01/2025

Reportage En Pologne, un refuge pour les LGBTQ+ La Déferlante 7
Céline Lev­ain

Retrou­vez cet arti­cle dans la revue papi­er La Défer­lante n°7 Réin­ven­ter la famille (sep­tem­bre 2022).

À l’étage, sur le lit, des cahiers traî­nent. Des pages blanch­es qu’Olha, 20 ans, n’arrive pas à rem­plir. « Ils vien­nent de Boutcha », lâche cette graphiste, comme une jus­ti­fi­ca­tion. Elle les avait com­mandés par télé­phone à la librairie où elle a l’habitude de se fournir en papeterie.

C’était la veille du mas­sacre ¹ com­mis par l’armée russe. Elle a reçu ces cahiers chez elle, à Lviv, juste avant d’avoir été con­trainte de fuir. Depuis, Olha les asso­cie à ces cadavres qui jon­chaient le sol et aux charniers décou­verts peu après. « C’est l’un des derniers col­is par­tis avant que la librairie ne dis­paraisse », détaille-t-elle. D’une main déli­cate, Olha dépose ces ves­tiges sur une table basse. Non loin de là, sa vieille chat­te de 15 ans se terre sous une cabane de cou­ette. « Je pense qu’Elizabeth est très stressée et qu’elle va met­tre du temps à se remet­tre de ce que l’on a vécu. » Quand la guerre a explosé, en mars, Olha s’est retrou­vée seule. « Mes par­ents m’ont dit qu’ils ne voulaient pas d’une les­bi­enne comme fille et que je devais par­tir. » Au détour d’une con­ver­sa­tion, des adelph­es² lui  con­fient alors qu’une ONG européenne pour­rait l’aider : EL*C pour Euro­Cen­tralAsian Les­bian* Com­mu­ni­ty (Con­férence les­bi­enne* européenne). Elle s’empare d’Elizabeth, de ses cahiers aux pages blanch­es, lance un dernier regard à ses par­ents et s’enfuit. De la route, de l’exil et des ren­con­tres hasardeuses, elle ne dira pas un mot. « Trop dif­fi­cile de me rep­longer là-dedans. Après il me faut des jours pour arrêter de pleur­er. »
À la fron­tière, côté polon­ais, Olha aperçoit sur deux tee-shirts l’astérisque vio­let et vert, sym­bole de l’EL*C. Lancé en 2017, ce réseau fémin­iste les­bi­en inter­na­tion­al vient en aideà toutes les per­son­nes « qui se recon­nais­sent dans l’activisme les­bi­en », qu’iels soient bi·es, pan, les­bi­en ·nes et / ou queer. « À la base, nous ne sommes pas une asso­ci­a­tion human­i­taire », souligne Ilar­ia Todde, 30 ans, l’une des rares salarié·es de la Con­férence les­bi­enne* européenne. « Mais quand­la guerre a éclaté en févri­er dernier, on ne pou­vait pas rester sans rien faire. On avait les alertes, on avait un réseau, il fal­lait que l’on se mobilise. C’était impos­si­ble de regarder mourir nos adelphes sans agir. » Les pre­mières frappes russ­es s’abattent sur l’Ukraine le 24 févri­er. Depuis, les mort·es se comptent par mil­liers et les dis­crim­i­na­tions explosent, notam­ment à l’encontre des per­son­nes LGBTQ+. Pour venir en aide à celles et ceux qui fuient, les les­bi­ennes de l’EL*C met­tent en place une ligne télé­phonique ouverte 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. En Pologne, non loin de la fron­tière avec l’Ukraine, la Con­férence les­bi­enne* européenne a égale­ment instal­lé plusieurs refuges pour les per­son­nes LGBTQ+. « C’était un chal­lenge d’ouvrir un refuge les­bi­en ici, racon­te Ilar­ia Todde. Mais nous n’avons pas vrai­ment pu choisir le lieu. Les pre­miers endroits que nous avions trou­vés, on nous a fait com­pren­dre que nous n’étions pas les bien­v­enues parce que les­bi­ennes. Nous avons dû par­tir. » Et pour cause. Selon l’ONG Ilga-Europe, qui pub­lie chaque année un baromètre sur les droits des minorités, la Pologne est le pire pays de l’Union européenne pour les per­son­nes LGBTQ+.

Réfugié·es en zones « libres de l’idéologie LGBT »

Depuis l’élection à la prési­dence polon­aise du con­ser­va­teur Andrzej Duda en 2015, les Polonais·es ont vu cer­tains de leurs droits régress­er, comme l’accès à l’avortement, déjà très lim­ité dans le pays. Andrzej Duda a aus­si lancé, en 2019, une vaste cam­pagne de com­mu­ni­ca­tion pour créer des zones dites « Stre­fy wolne od ide­ologii LGBT », lit­térale­ment : « libres de l’idéologie LGBT ». Dès lors, les munic­i­pal­ités qui le souhait­ent peu­vent sign­er une charte à tra­vers laque­lle elles s’engagent à tout met­tre en oeu­vre pour inter­dire les activ­ités sociales, poli­tiques et/ou cul­turelles assim­ilées aux per­son­nes LGBTQ+. Le sud-est du pays, aux valeurs chré­ti­ennes con­ser­va­tri­ces, y a adhéré de façon mas­sive. En réac­tion, l’Union européenne a sus­pendu cer­taines sub­ven­tions, et la jus­tice polon­aise a dû annuler plusieurs arrêtés munic­i­paux. Au pas­sage, les juges ont rap­pelé qu’il « n’existe pas d’idéologie des (per­son­nes) LGBT, tout comme il n’existe pas d’idéologie des per­son­nes hétéro­sex­uelles ».

Un verre à la main, plongée dans ses sou­venirs, Hélé­na Vukovic, 48 ans, mil­i­tante bénév­ole à la Con­férence européenne les­bi­enne, dit avoir eu des doutes au début. « Quand on a ouvert les pre­miers  refuges, on avait peur », se sou­vient cette anci­enne mil­i­taire serbe, mise à la retraite par l’armée quand elle a entamé sa tran­si­tion. « On est arrivées de nuit, il neigeait et on s’est demandé à quoi allait ressem­bler notre quo­ti­di­en dans ces zones LGBT-free. » Si les pre­miers refuges doivent fer­mer pour cause de les­bo­pho­bie, EL*C a depuis trou­vé d’autres lieux plus sere­ins. « C’était drôle quand on a payé les loy­ers ici, ajoute Hélé­na Vukovic. Le mot “les­bi­enne” est écrit sur nos chèques, on est dans une zone anti-LGBT et pour­tant c’est passé. » Ilar­ia Todde, sa col­lègue, con­firme : « Là où on est main­tenant, on ne se cache pas, mais on ne se met pas en avant non plus. Être dans une zone anti-LGBT est sec­ondaire dès lors que cela n’impacte pas la prise en charge des per­son­nes qui dor­ment ici. Le pro­prié­taire nous aime bien parce qu’on rem­plit ses chalets hors sai­son touris­tique. Ces refuges sauvent des vies, au sens pre­mier du terme. »

Dans l’un des chalets, celui pour le staff de la Con­férence les­bi­enne* européenne, une petite licorne est posée sur une com­mode. Une enfant, hébergée quelques semaines plus tôt avec ses deux mamans, l’a offerte aux les­bi­ennes de l’EL*C « pour qu’elle prenne soin de vous, comme vous avez pris soin de moi et de mes mamans ». Depuis, la peluche blanche et pail­letée a trou­vé sa place ici, où une cen­taine de per­son­nes ont posé leurs valis­es et leurs larmes. Situées à moins de deux heures de l’Ukraine³, ces maisons en bois font face aux jeux pour enfants, aux chants des oiseaux et aux forêts à perte de vue. Au loin, les prières du dimanche matin réson­nent. « Ce que l’on fait ici et main­tenant, c’est la déf­i­ni­tion même du fémin­isme pour moi, affirme Ilar­ia Todde. À savoir, se soutenir et avancer ensem­ble mal­gré les épreuves. Les deux pays d’accueil les plus demandés sont l’Allemagne et les Pays-Bas. Per­son­ne ici ne veut s’installer en France parce que c’est un pays qui n’est pas con­sid­éré comme LGBT-friend­ly. C’est le pays de la “Manif pour tous”. »

Dans le salon empli de sucreries et de bouteilles de vin, la lumière du soleil s’engouffre et éclaire le sofa où sont regroupées les affaires d’Ilaria Todde. Dans quelques heures, elle quit­tera le refuge pour retourn­er chez elle, à Brux­elles. Une autre per­son­ne vien­dra la rem­plac­er pour con­tin­uer d’épauler celleux qui vivent ici. Au quo­ti­di­en, deux mem­bres de l’EL*C sont présent ·es et se relaient tous les quinze jours en moyenne. L’Italienne attrape sa valise et part toquer aux portes des autres chalets. Des sourires l’accueillent, on s’embrasse, on promet de se revoir, de s’écrire et de pren­dre soin de soi. La con­ver­sa­tion est hachée par les tra­duc­tions automa­tiques des télé­phones. Quand elles devi­en­nent trop hasardeuses, iels dessi­nent dans l’air.

« J’ai vu El*c sur le parking, j’ai su que j’étais en sécurité »

Depuis sa ter­rasse, Olga, 45 ans, regarde Ilar­ia par­tir. Elle s’excuse de ne pas être en forme. La douleur et les médica­ments l’épuisent. Trois semaines aupar­a­vant, elle a été opérée. Un can­cer grig­no­tait ses ovaires depuis plusieurs années sans qu’elle s’en soit ren­du compte. C’est une fois qu’elle est arrivée en Pologne que le diag­nos­tic est tombé. Avant la guerre, elle se sou­vient de douleurs de règles qui l’immobilisaient plusieurs jours, mais rien de com­pa­ra­ble à ce qu’elle a enduré ces derniers mois. De leur côté, les médecins n’écartent pas l’hypothèse que le stress de l’exil ait pu faire pro­gress­er les tumeurs.

Une cig­a­rette aux lèvres, Olga s’installe dans un fau­teuil en bois. Hélé­na Vukovic inter­pelle le pro­prié­taire pour le remerci­er de la dernière bouteille qu’il lui a offerte. Il lui demande de patien­ter, il a vis­i­ble­ment oublié de lui ren­dre quelque chose. Il plonge dans sa voiture et ressort avec le sac de cours­es d’une enseigne sué­doise aux couleurs de l’arc-en-ciel. « Mer­ci ! Il m’a bien dépan­né la dernière fois ! », lance-t-il. De loin, Olga s’amuse de cette scène incon­grue au sein d’une cam­pagne polon­aise éti­quetée « libre de l’idéologie LGBT ».

Avant la guerre, Olga ten­tait de sur­vivre en Ukraine comme vendeuse, femme de ménage ou vig­ile, selon les semaines. Mais depuis qu’elle est arrivée en Pologne, elle patiente. Les résul­tats de nou­veaux exa­m­ens médi­caux devraient arriv­er dans les jours qui vien­nent. « Après le début de l’offensive russe, je suis restée un mois à Kharkiv où j’ai tout enduré, chu­chote-t-elle. Très vite après le début de la guerre, il y a eu des rup­tures de stock. J’ai com­mencé à envis­ager de par­tir parce que les prix ont explosé. Puis, une bombe est tombée. Elle a détru­it la mai­son de mes voisins. » Un survêt sur le dos, le pen­den­tif d’un saint autour du cou, elle prend la route direc­tion la Pologne. « J’ai enten­du qu’il y avait un bus d’évacuation qui par­tait, je n’ai pas réfléchi très longtemps. »

De Kharkiv à la fron­tière polon­aise, le car évite les villes mais doit s’arrêter à plusieurs repris­es. À cause des raids aériens, mais pas seule­ment  « Une sta­tion-ser­vice a refusé de nous faire le plein parce qu’on par­lait russe. On est ukranien·nes, on fuit la guerre, mais oui, moi je suis née sous l’URSS. » Les jours passent, et Olga atteint la lisière de la Pologne. Autour d’elle, des familles, des per­son­nes âgées et des enfants éreinté·es atten­dent der­rière les grilles du poste-fron­tière. Les heures s’allongent, les regards sont inqui­ets. « J’étais épuisée et com­plète­ment désori­en­tée. Je me demandais ce que je fai­sais là et pourquoi j’étais par­tie. » Elle finit par obtenir l’autorisation d’entrer dans l’Union européenne. « J’ai vu EL*C sur le park­ing et j’ai su que j’étais en sécu­rité. C’était ter­miné, j’étais en famille, avec ma com­mu­nauté. » Dans la voiture qui la con­duit au refuge, la con­ver­sa­tion est légère, le ton est à la rigo­lade. « C’était doux et sim­ple. Ça m’a per­mis de me déten­dre et j’en avais vrai­ment besoin », con­tin­ue Olga Une fois à l’abri dans la cam­pagne polon­aise, elle se glisse au fond d’un lit et dort jusqu’à ce que ses règles la con­duisent à l’hôpital. Les médecins décou­vrent alors une tumeur de onze cen­timètres sur son ovaire droit⁴. « Ici, tous les soins sont pris en charge. En Ukraine, si tu ne peux pas pay­er, tu peux ren­tr­er mourir chez toi. Pour moi, je pense que cela aurait coûté plus de 50 000 hryv­nias [env­i­ron 1 700 euros]. » Ses yeux s’embrument. « Ma mère a été emportée par un can­cer des ovaires. Si j’avais eu plus d’argent, peut-être qu’elle n’en serait pas morte. »

Les familles fuient la guerre, sans leurs enfants LGBTQ+…

Avec la guerre, la sit­u­a­tion économique et sociale de l’Ukraine s’est con­sid­érable­ment détéri­orée. Avant les bom­barde­ments, le salaire min­i­mum était de 4 700 hryv­nias, soit env­i­ron 178 euros. Sans revenus, avec une infla­tion record et des rup­tures de stock, une par­tie des Ukrainien·nes n’arrivent plus à se nour­rir. Dans ce chaos, être LGBTQ+ ajoute une vul­néra­bil­ité sup­plé­men­taire, comme l’explique Lenny Emson, directeur·ice de la Pride de Kyiv. Dans sa voiture à l’arrêt sur une autoroute entre la Pologne et l’Ukraine, des médica­ments et des den­rées ali­men­taires s’entassent. « Avant la guerre, nous avions un sem­blant de pro­tec­tion, pré­cise Lenny Emson. Main­tenant, les droits humains ne sont claire­ment plus une pri­or­ité et les exac­tions sont très nom­breuses. » Iel dit être en con­tact avec plusieurs per­son­nes, prin­ci­pale­ment des ado­les­cents gays, dont les familles fuient la guerre, mais sans eux. En quelques semaines, plus d’une ving­taine d’agressions ont été recen­sées, selon des militant·es LGBTQ+. Un cou­ple gay bat­tu par des mil­i­taires ukrainiens, des dis­crim­i­na­tions dans les refuges… La liste s’allonge de jour en jour. Fon­da­trice d’Insight, une ONG qui lutte pour les droits humains en Ukraine, Ole­na Shevchenko ne décolère pas de son agres­sion à Lviv. « J’ai été attaquée par des mecs d’extrême droite. Alors que je chargeais la voiture, ils sont venus vers moi, m’ont insultée et m’ont dit que je n’avais pas ma place ici. Dans mon pro­pre pays. Après, ils m’ont pro­jeté du gaz au vis­age et sont par­tis. »

Ilya-Rina, 19 ans, fait le même con­stat. Iel ne compte plus les agres­sions subies dans son pro­pre pays. « Les attaques envers nos com­mu­nautés sont général­isées et quo­ti­di­ennes en Ukraine. C’est dif­fi­cile à vivre. Per­son­nelle­ment, cette haine m’affecte beau­coup. Heureuse­ment que l’on est ensem­ble et que l’on se sou­tient. C’est cette adel­phité qui me fait me sen­tir vivant·e et qui fait que je suis encore là aujourd’hui. » Orig­i­naire de Kyiv, Ilya-Rina a fui ses par­ents l’an passé. Eux non plus ne voulaient pas d’un·e ado queer chez eux. Hébergé·e un temps dans la famille d’une amie, iel pen­sait pou­voir retrou­ver un cer­tain équili­bre. Mais la guerre a éclaté. « J’ai fui Kyiv pour Lviv. J’y suis resté·e plusieurs semaines et quand j’étais prêt·e émo­tion­nelle­ment pour par­tir, j’ai repris la route. » Iel mar­que une pause. « Je veux ren­tr­er, mais c’est trop tôt encore. Je vais essay­er d’être autant que pos­si­ble utile à ma com­mu­nauté et à mon pays en étant à l’étranger. » Désor­mais, Ilya-Rina se rêve en activiste des droits humains pour l’Ukraine, depuis Brux­elles.

Autour des chalets, le pro­prié­taire s’affaire aux derniers pré­parat­ifs, en ce mois de juin, quelques semaines avant le début de la sai­son touris­tique. Un clou à remet­tre, de nou­velles jar­dinières à accrocher, du bois à couper pour per­me­t­tre aux touristes esti­vaux de faire des feux le soir. « Je ne sais pas com­bi­en de temps on va pou­voir encore rester ici, recon­naît Ilar­ia Todde. J’espère juste que quand la sai­son touris­tique sera ouverte, ces refuges n’auront plus d’utilité. Que toutes les per­son­nes auront trou­vé un endroit où vivre et qu’on pour­ra pren­dre du temps ensem­ble pour rire autour d’un verre. » Son télé­phone vibre. Sur l’écran, la pho­to d’un cou­ple les­bi­en lors d’un match à Barcelone, accom­pa­g­née de deux mots : « Thank you. »

Au moment où nous bouclions ces pages, à la mi-juil­let, le refuge était tou­jours ouvert. De leur côté, Ilya-Rina, Olha et Olga, avaient quit­té la Pologne. Olha et Olga se trou­vaient toutes les deux en Espagne à la recherche d’un emploi. Et Ilya-Rina avait rejoint la Suède.

*****

1. Une série de crimes de guerre ont été com­mis con­tre des civil·es ukrainien·nes à Boutcha et dans d’autres local­ités ukraini­ennes du nord et nord-est de Kyiv (Kiev) entre les 27 févri­er et 31 mars 2022 au moment de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

2. Mot épicène qui désigne les frères et soeurs. Il peut s’employer plus large­ment pour désign­er des amie·s  des mem­bres d’une com­mu­nauté sans faire men­tion du genre.

3. Pour la sécu­rité des per­son­nes présentes dans ce refuge, le nom de la ville ne peut pas être com­mu­niqué.

4. Depuis ce reportage, les médecins sont opti­mistes sur le pronos­tic d’Olga.

Réinventer la familler : en finir avec le modèle patriarcal

Retrou­vez cet arti­cle dans la revue papi­er La Défer­lante n°7 Réin­ven­ter la famille (sep­tem­bre 2022).


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