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L’histoire oubliée des ligues féminines patriotes

Les femmes des droites extrêmes et rad­i­cales d’aujourd’hui ne font jamais référence à l’engagement mas­sif de leurs aînées dans les ligues catholiques du début du XXe siè­cle. C’est pour­tant dans ces organ­i­sa­tions que nom­bre de Français­es furent for­mées à la poli­tique.
Publié le 29/07/2024

Modifié le 16/01/2025

Le 13 mai 1934, les sections féminines de l’Action française célèbrent Jeanne d’Arc en défilant devant sa statue, place des Pyramides, à Paris. Agence Meurisse / BNF
Le 13 mai 1934, les sec­tions féminines de l’Action française célèbrent Jeanne d’Arc en défi­lant devant sa stat­ue, place des Pyra­mides, à Paris. Agence Meurisse / BNF

Retrou­vez cet arti­cle dans la revue La Défer­lante n°15 Résis­ter, parue en août 2024. Con­sul­tez le som­maire.

En jan­vi­er 1898, la paru­tion dans le jour­nal L’Aurore d’un texte d’Émile Zola – le célèbre « J’accuse… ! » – prenant la défense du cap­i­taine Alfred Drey­fus, con­damné au bagne à per­pé­tu­ité pour haute trahi­son sur la base d’allégations men­songères, fait éclater « l’affaire Drey­fus ».

Drey­fus est juif : c’est ce qui motive en grande par­tie cette déci­sion. Le débat pub­lic se polarise, sur fond de mon­tée du nation­al­isme et d’anti­sémitisme. Des comités « Jus­tice et égal­ité », posi­tion­nés comme antidrey­fusards, recru­tent quelques dames.

À la veille d’élections lég­isla­tives cru­ciales pour les droites, la Ligue de la patrie française et l’Action libérale pop­u­laire souhait­ent organ­is­er des comités de femmes pour les sec­on­der. Leurs dirigeants s’appuient sur des religieuses catholiques et des femmes engagées en poli­tique qui, au cours de l’année 1898, ont rejoint les comités « Jus­tice et égal­ité ».

C’est ain­si que naît en sep­tem­bre 1901, à Lyon, la Ligue des femmes français­es (LFF), dont le comité parisien se divise en 1902, après l’échec des droites catholiques aux élec­tions lég­isla­tives du print­emps. La nou­velle Ligue patri­o­tique des Français­es (LPDF), née de cette scis­sion, est soutenue par l’archevêque de Paris, des jésuites et des hommes poli­tiques catholiques ral­liés à la République, et envis­age de pour­suiv­re la lutte élec­torale. Tan­dis que le comité lyon­nais, roy­al­iste, choisit de se con­cen­tr­er désor­mais sur le ter­rain spir­ituel

Un rempart contre la gauche et la « menace » féministe

La Ligue patri­o­tique des Français­es croît très rapi­de­ment : trois ans après sa créa­tion, en 1905, elle revendique pas moins de 300 000 adhérentes – elles seront 545 000 en 1914 et plus d’un mil­lion et demi en 1933, au moment où l’organisation s’incorporera à la Ligue fémi­nine de l’Action catholique française. Alors que, bien sûr, les femmes n’ont pas le droit de vote, « deux moyens d’agir s’offraient à la femme chré­ti­enne, écrit l’une des fon­da­tri­ces en 1926 : celui d’exercer une influ­ence méthodique et organ­isée et celui de recueil­lir les sub­sides néces­saires à une cam­pagne élec­torale ».

Aus­si, ces « filles de Dieu […] aux­il­i­aires hum­bles, dociles et zélées du clergé », comme les décrit leur asso­ci­a­tion, s’attellent à la recon­quête des mass­es déchris­tian­isées dans un con­texte d’affirmation de la République et de con­sol­i­da­tion de l’école publique laïque. Les mil­i­tantes les plus for­tunées, aris­to­crates ou grandes bour­geois­es, choi­sis­sent plutôt de sec­on­der leur mari ou leurs fils dans leur car­rière poli­tique et d’œuvrer à influ­encer les électeurs en faveur des forces poli­tiques catholiques con­ser­va­tri­ces. Dans le même temps, les rad­i­caux-social­istes pro­gressent et s’unissent aux répub­li­cains mod­érés dans le « Bloc des gauch­es » pour rem­porter les élec­tions de 1902.

 

En 1933 a lieu le congrès de fondation de la Ligue féminine d’action catholique française, issue de la fusion de la Ligue des femmes françaises et de la Ligue patriotique des Françaises. L’organisation revendique alors plus d’un million d’adhérentes. Archives de l’Action catholique des femmes

En 1933 a lieu le con­grès de fon­da­tion de la Ligue fémi­nine d’action catholique française, issue de la fusion de la Ligue des femmes français­es et de la Ligue patri­o­tique des Français­es. L’organisation revendique alors plus d’un mil­lion d’adhérentes.
Archives de l’Action catholique des femmes

Déjà en 1869, la baronne Reille (1844–1910), pre­mière prési­dente de la LPDF, par­courait le Tarn pour lut­ter con­tre l’influence du social­iste Jean Jau­rès auprès des ouvri­ers et mineurs de la région. Un rap­port d’enquête indique qu’elle n’hésitait pas à mon­nay­er les bul­letins de vote con­tre une exemp­tion de ser­vice mil­i­taire ou, en cette péri­ode où l’antisémitisme était très prég­nant, à dis­qual­i­fi­er l’un des adver­saires de son mari en le faisant pass­er pour juif.

La Ligue patri­o­tique des Français­es entendait aus­si con­tr­er l’essor du fémin­isme. À par­tir des années 1880, dans de nom­breux pays, dont la France, l’élite fémi­nine let­trée mais aus­si les ouvrières et les mil­i­tantes social­istes et anar­chistes for­mu­lent des pro­jets poli­tiques égal­i­taires, comme l’autorisation de la recherche en pater­nité ou l’amélioration du sort des tra­vailleuses par la per­cep­tion directe de leur salaire, des idées qui empor­tent une bien plus large adhé­sion que le suf­frag­isme, qui, lui, divise.

Cer­taines catholiques parta­gent ces aspi­ra­tions à l’égalité civile, voire poli­tique, telle Marie Maugeret (1844–1925) qui fonde la revue Fémin­isme chré­tien en 1896 et une organ­i­sa­tion éponyme, tout en se mon­trant explicite­ment antidrey­fusarde. Mais le clergé s’inquiète de cette prox­im­ité pos­si­ble avec des femmes non catholiques, juives, protes­tantes, franc-
maçonnes, qui com­posent sou­vent les mou­ve­ments fémin­istes. Enfant des « erreurs » de la moder­nité con­damnées par le Syl­labus du pape Pie IX en 1864, le fémin­isme est réprou­vé sur le plan doc­tri­nal car il désta­bilis­erait l’ordre « naturel », et la fréquen­ta­tion de celles qui s’en récla­ment est scrutée avec atten­tion au Vat­i­can.

Dans cette ligne, la Ligue patri­o­tique des Français­es comme la Ligue des femmes français­es s’opposent au droit de vote et à l’éligibilité des citoyennes : elles craig­nent que le bul­letin de vote ne salisse leurs mains et s’en tien­nent à leur influ­ence sup­posée sur les hommes de leur entourage. La baronne Reille explique ain­si en 1905 : « Si c’est faire de la poli­tique que de défendre son foy­er men­acé par les sec­taires, de pro­téger l’âme de son enfant con­tre les poi­sons qu’on veut y faire entr­er… Oh ! Alors faisons de la poli­tique et nous en fer­ons tou­jours ! Com­ment en fer­ons-nous ? Mais tout d’abord par l’influence que chaque femme exerce sur son mari. » À longueur de con­férences et d’articles, les ligueuses pointent les dif­férents dan­gers que représen­teraient les fémin­istes pour l’ordre social et religieux, mais aus­si pour la patrie. Dans leur viseur, la reven­di­ca­tion de l’égalité civile qui per­met notam­ment de divorcer, ou encore les idées et méth­odes rel­a­tives au « birth con­trol », le con­trôle des nais­sances, portées par les fémin­istes les plus rad­i­cales.

Produire et reproduire la nation

Les ligues catholiques féminines s’érigent égale­ment en rem­part con­tre le mou­ve­ment ouvri­er, alors qu’au lende­main la révo­lu­tion d’Octobre en Russie en 1917 le com­mu­nisme fait fig­ure d’ennemi prin­ci­pal. Con­tre les reven­di­ca­tions révo­lu­tion­naires d’égalité, elles déploient méthodique­ment une action sociale catholique mater­nal­iste, qui vient soutenir la voca­tion qu’elles con­sid­èrent comme « naturelle » des femmes à la mater­nité. La LPDF offre ain­si à ses adhérentes une mutuelle pour la mater­nité, l’accès aux soins médi­caux dans les dis­pen­saires, et crée des struc­tures comme des crèch­es, des patron­ages, des colonies de vacances ou encore les Gouttes de lait – des dis­pen­saires qui dis­tribuent du lait stéril­isé aux mères ne pou­vant pas allaiter et qui prodiguent des con­seils en puéri­cul­ture.

Dans l’entre-deux-guerres, le mater­nal­isme n’est pas l’apanage des ligues catholiques : d’autres femmes, y com­pris des fémin­istes, met­tent en avant la mater­nité pour revendi­quer l’égalité des droits civils, soci­aux et poli­tiques. La spé­ci­ficité des ligueuses, c’est, d’une part, de l’arrimer à la ques­tion nationale et, d’autre part, d’en faire une iden­tité poli­tique essen­tial­isée.

Autrement dit, les femmes doivent pro­duire et repro­duire la nation. Cette con­cep­tion nation­al­iste de la mater­nité est partagée par les sec­tions féminines des ligues d’extrême droite et fas­cistes comme celle du Fais­ceau, par­ti créé en France en 1925, en réac­tion à la vic­toire du Car­tel des gauch­es (1), mais aus­si par les mil­i­tantes nation­al­istes du Par­ti social français, fondé en 1936. Ain­si, si les Ligues féminines catholiques et les sec­tions féminines des ligues fas­cistes sont dis­tinctes, elles n’en épousent pas moins une vision de l’ordre social et poli­tique iné­gal­i­taire com­mune.


Con­tre les reven­di­ca­tions révo­lu­tion­naires d’égalité, la ligue patri­o­tique des Français­es déploie une action sociale catholique mater­nal­iste.


La LPDF porte une poli­tique famil­ial­iste qu’incarnera par­faite­ment le régime de Vichy, lequel exalte le rôle des mères et les engage dans le sou­tien aux sol­dats et à leurs familles via le Sec­ours nation­al (2). La Ligue est aus­si un vivi­er dans lequel les préfets peu­vent puis­er pour nom­mer des con­seil­lères munic­i­pales à l’Enfance à par­tir du décret-loi du 12 décem­bre 1940 qui dis­pose que chaque con­seil munic­i­pal doit compter par­mi ses mem­bres « une femme qual­i­fiée pour s’occuper des œuvres privées d’assistance et de bien­fai­sance nationales », sans toute­fois que toutes les com­munes en soient pourvues.

À la Libéra­tion, la défaite de l’Allemagne nazie est aus­si celle de la col­lab­o­ra­tion et, avec elle, des organ­i­sa­tions qui ont soutenu le régime de Vichy : des muta­tions pro­fondes tra­vail­lent alors l’Action catholique générale fémi­nine (ACGF), qui suc­cède à la Ligue fémi­nine d’action catholique française en 1954, dans laque­lle la LPDF et la LFF avaient fusion­né en 1933.

À Vichy, en 1942, sous une photographie du maréchal Pétain, des femmes prennent part à une séance de repassage organisé par le Secours national. KEYSTONE-FRANCE/GAMMA-RAPHO

À Vichy, en 1942, sous une pho­togra­phie du maréchal Pétain, des femmes pren­nent part à une séance de repas­sage organ­isé par le Sec­ours nation­al.
KEYSTONE-FRANCE/GAMMA-RAPHO

Une histoire trop complexe pour les identitaires

Les nou­velles généra­tions d’adhérentes de l’après-guerre, sou­vent issues de milieux soci­aux plus divers, ne parta­gent plus la vision con­ser­va­trice des pio­nnières de la LPDF. Tan­dis qu’une par­tie des mil­i­tantes se tourne vers l’action poli­tique dans la démoc­ra­tie chré­ti­enne, l’Action catholique générale fémi­nine se recen­tre sur les prob­lèmes du quo­ti­di­en : loge­ment, tra­vail salarié, con­di­tion des femmes au foy­er, vie parois­siale…

En 1962, le con­cile de Vat­i­can II, qui rassem­ble les évêques du monde entier pour accom­pa­g­n­er les évo­lu­tions de l’Église face aux défis de l’époque et faire son aggior­na­men­to (3), mar­que une ouver­ture. Les mil­i­tantes chem­i­nent et, pour cer­taines, sont tra­ver­sées de ques­tion­nements fémin­istes. En 1968, l’encyclique papale Humanae Vitae, qui rap­pelle l’interdiction de la con­tra­cep­tion – autorisée en France depuis 1967 – et de l’avortement, déçoit de nom­breuses catholiques.

En silence, beau­coup pren­nent leurs dis­tances à l’égard d’une posi­tion jugée trop rigide et bien éloignée de la vie des femmes et des familles. Bien que l’ACGF reste perçue comme con­ser­va­trice au regard d’autres organ­i­sa­tions catholiques pro­gres­sistes, cer­taines de ses mem­bres déci­dent de s’investir au sein de syn­di­cats comme la Con­fédéra­tion française des tra­vailleurs chré­tiens (CFTC) ou de la Con­fédéra­tion française démoc­ra­tique du tra­vail (CFDT), ain­si que dans les for­ma­tions de la « Nou­velle gauche » comme le Par­ti social­iste unifié (PSU), dirigé par une femme, Huguette Bouchard­eau, dès 1979. Ces évo­lu­tions expliquent com­ment, con­tre toute attente, l’Action catholique générale fémi­nine cofonde en 1992 un réseau pour la par­ité avec l’association Elles aus­si qui défend l’égalité de fait en poli­tique.

À l’antiféminisme et l’antisuffragisme des pre­mières années de la LPDF a suc­cédé le fémin­isme mod­éré de l’ACGF, qui lut­tait pour l’égalité dans tous les domaines et prô­nait l’accueil et la sol­i­dar­ité entre toutes les femmes, quelles que soient leurs orig­ines ou leur reli­gion. C’est pourquoi les « nou­velles femmes de droite », ces mil­i­tantes des droites extrêmes et rad­i­cales qui ont émergé dans les années 2010, ne veu­lent pas se référ­er à cet héritage con­trasté.

Aujourd’hui, les per­son­nal­ités et mil­i­tantes d’extrême droite et de droite rad­i­cale se gar­dent bien de faire référence à cet héritage, à l’exception des Cary­atides, un groupe de femmes nation­al­istes fondé dans le sil­lage de La Manif pour tous en 2013, qui assu­ment le legs de Vichy et hon­orent la mémoire de la col­lab­o­ra­tion.

Par­mi les héri­tières des ligues catholiques, on compte le col­lec­tif les Antigones né en mai 2013 pour s’opposer aux Femen, les mil­i­tantes iden­ti­taires ani­ma­tri­ces de la page Face­book Belle&Rebelle ou encore les « mil­i­tantes de clavier » Solveig Mineo et Vir­ginie Vota qui ont ouvert la voie aux nou­velles influ­enceuses, comme l’ancienne porte-parole de Généra­tion iden­ti­taire, Thaïs d’Escufon. Toutes val­orisent la mater­nité, la plu­part s’opposent à l’interruption volon­taire de grossesse, fustigeant la pilule con­tra­cep­tive et les tech­niques repro­duc­tives comme autant d’atteintes à la san­té des femmes.

Le 22 avril 2024, des « féministes identitaires » du collectif Némésis viennent dénoncer la tenue d’une conférence de Jean-Luc Mélenchon, chef de file de La France insoumise, à Sciences Po Paris. Karim Daher / Hans Lucas

Le 22 avril 2024, des « fémin­istes iden­ti­taires » du col­lec­tif Némé­sis vien­nent dénon­cer la tenue d’une con­férence de Jean-Luc Mélen­chon, chef de file de La France insoumise, à Sci­ences Po Paris.
Karim Daher / Hans Lucas

Nées entre le début des années 1980 et la fin des années 1990, diplômées, urbaines, ces « nou­velles femmes de droite » ont avant tout une exis­tence médi­a­tique, bien loin des organ­i­sa­tions de masse du temps des ligues. Elles en parta­gent pour­tant le pro­jet poli­tique essen­tial­iste, fon­dant leur iden­tité poli­tique sur un sub­strat biologique, ain­si qu’une con­cep­tion exclu­sive de la com­mu­nauté poli­tique. L’antisémitisme du début du xxe siè­cle a fait place à un rejet de l’islam tout aus­si vir­u­lent, comme chez les auto­proclamées « fémin­istes iden­ti­taires » ou « fémin­istes du réel » du col­lec­tif Némé­sis, qui voit le jour en 2019.

Mais, con­traire­ment à leurs aînées, pour être audi­bles dans l’espace pub­lic dans un con­texte sécu­lar­isé, celles-ci n’affichent pas leur foi catholique. Elles ten­tent plutôt de pat­ri­mo­ni­alis­er le fémin­isme, en le vidant de sa sub­stance, de se l’approprier pour mieux défendre l’« iden­tité européenne » comme leur pro­jet nation­al­iste, escamotant au pas­sage la longue his­toire d’engagements féminins con­ser­va­teurs dont elles sont, pour­tant, légataires. •

Cet arti­cle a été édité par Mathilde Blézat.


(1) Créée en 1924 pour con­tr­er aux lég­isla­tives les droites du Bloc nation­al, la coali­tion du Car­tel des gauch­es va des rad­i­caux aux social­istes.

(2) Sous le régime de Vichy, cet organ­isme de sol­i­dar­ité envers les familles de sol­dats financé par l’État, le don privé et la vente de biens con­fisqués aux familles juives devient un puis­sant out­il de pro­pa­gande.

(3) Ce terme ital­ien, qui sig­ni­fie « mise à jour », est util­isé à la fois par les évêques catholiques et les médias pen­dant le con­cile Vat­i­can II (1962–1965) pour désign­er une volon­té d’adaptation de l’Église à la moder­nité.

Les mots importants

« Radical right gender gap »

Cette expres­sion a été employée pour la pre­mière...

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Magali Della Sudda

Politiste et socio-historienne, Magali Della est directrice de recherche en sciences politiques au Centre Emile Durkheim (CNRS) de Bordeaux et autrice de Les Nouvelles femmes de droite (Hors d’atteinte, 2022). Dans ce numéro, elle signe un papier sur les ligues féminines catholiques actives au début du siècle dernier. Voir tous ses articles

Résister en féministes

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