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Qui a peur de la vasectomie ?

Publié le 12/11/2021

Modifié le 16/01/2025

Légale depuis seulement vingt ans, cette méthode de stérilisation masculine par ligature des canaux déférents (pour empêcher le passage des spermatozoïdes) reste confidentielle en France avec moins de 1 % d’hommes opérés. La vasectomie est pourtant utilisée depuis plus d’un siècle et s’est largement imposée comme méthode de contraception dans de nombreux pays. Depuis quelques années, malgré les peurs qu’elle suscite, elle fait l’objet d’un regain d’intérêt en France, comme en témoigne l’auteur de cette enquête, qui a lui-même fait le choix de cette contraception.

Maëlle Reat

On ne par­le jamais à un homme de son hor­loge biologique. Et pour­tant, la déci­sion de faire un enfant passé 45 ans n’est pas à pren­dre à la légère. Sur cette ques­tion, les études sont rares et pour la plu­part très récentes. Prenons celle pub­liée en 2019 dans la revue inter­na­tionale Matu­ri­tas par exem­ple, fruit de quar­ante années de recherche. Le résul­tat est sans appel. Les pères de plus de 45 ans ont des prob­lèmes de fer­til­ité, mais, surtout, ils font courir plus de risques à leur parte­naire durant la grossesse, notam­ment de préé­clamp­sie ou de dia­bète ges­ta­tion­nel. La plus forte prob­a­bil­ité de fauss­es couch­es et de nais­sances pré­maturées y est claire­ment énon­cée, tout comme le risque accru, pour l’enfant, de tri­somie 21 et d’in­fir­mité car­diaque. Si cette réal­ité est ignorée du grand pub­lic, elle n’a pas échap­pé aux législateur·ices: 45 ans est la lim­ite d’âge en France pour le don de sperme.

On me per­me­t­tra un détour per­son­nel. J’ai 48 ans. Il est devenu clair pour moi il y a quelques années déjà que je n’aurai plus d’enfants. Les hasards de la vie ont fait de moi un papa adop­tif et un beau-papa si comblé qu’il ne peut y avoir de tristesse à accepter de tourn­er la page. Cette cer­ti­tude acquise, pourquoi m’en remet­tre à ma com­pagne, du reste de dix ans plus jeune que moi, pour la suite de notre con­tra­cep­tion ? Selon les études sci­en­tifiques, la pilule n’est pas sans risque ; le stérilet est un corps étranger qui provoque sou­vent des règles plus abon­dantes et plus longues ; la lig­a­ture des trompes est une inter­ven­tion chirur­gi­cale non réversible qui s’effectue sous anesthésie générale. À l’exception du préser­vatif mas­culin, les con­tra­cep­tions com­muné­ment admis­es en France restent une affaire de femmes ; elles en assu­ment seules la respon­s­abil­ité, les risques, la douleur et les con­séquences. Je ne me suis jamais sen­ti à l’aise avec ça (1).

UNE OPÉRATION SANS SÉQUELLES ET SANS RISQUE

Au terme de ma réflex­ion, la vasec­tomie, opéra­tion qui con­siste à lig­a­tur­er les canaux déférents pour empêch­er le pas­sage des sper­ma­to­zoïdes, s’est donc imposée. Mais de l’idée à l’acte, dans une société où cette démarche est légale mais peu val­orisée, il arrive qu’on laisse pass­er du temps. L’opération n’est pas tout à fait bénigne. Elle oblige à une con­va­les­cence de quelques jours et inter­dit à l’opéré de soulever quoi que ce soit pen­dant plusieurs semaines s’il ne veut pas aller au-devant de douleurs per­sis­tantes – pour en avoir fait l’expérience, je me per­me­t­trais d’in­sis­ter sur ce point. Con­traire­ment à ce que l’on pense, la vasec­tomie est sans séquelles et sans risque et ne néces­site pas d’anesthésie générale. Sauf si le patient ter­ror­isé la réclame et aus­si quand les médecins la recom­man­dent (2). Elle est en théorie réversible, mais comme l’opération de répa­ra­tion ne réus­sit pas tou­jours, la plu­part des médecins par­lent de con­tra­cep­tion défini­tive. En jan­vi­er, j’ai pris con­tact avec un médecin qui pra­tique la vasec­tomie sans bis­touri, grâce à une sim­ple per­fo­ra­tion sous anesthésie locale, dans une clin­ique privée du huitième arrondisse­ment de Paris. Je suis arrivé au pre­mier ren­dez-vous déjà sûr de ma déci­sion, sans autre préoc­cu­pa­tion que celle de la coquette somme à régler pour franchir toutes les étapes, de la vis­ite préopéra­toire au sper­mo­gramme trois mois après l’opération: 1400 euros ce n’est pas rien. Depuis la salle d’attente, je voy­ais et entendais, du bureau de l’assistante dont la porte était restée ouverte, des hommes, pour la plu­part accom­pa­g­nés, man­i­feste­ment très anx­ieux. Il ne m’était jamais venu à l’idée de suiv­re ma com­pagne chez sa gyné­co­logue, me suis-je dit. 

En entrant dans le bureau à mon tour, j’ai fer­mé la porte, et très vite la dis­cus­sion a porté sur cette pra­tique en général, sur les peurs des patients et de leurs con­jointes. L’échange s’est pour­suivi avec le prati­cien, qui, heureux de mon intérêt pour la chose, s’est lancé dans un cours d’histoire. Ain­si ai-je appris que le délai de réflex­ion oblig­a­toire de qua­tre mois avant l’opéra­tion était la trace d’une légal­i­sa­tion tar­dive de la pra­tique: jusqu’en 2001, elle était con­sid­érée comme une muti­la­tion. Aujourd’hui, on l’utilise comme un « relais de con­tra­cep­tion » – j’ai mis un nom sur ce que j’étais venu faire. Elle reste peu pra­tiquée en France – quelque dix mille per­son­nes en 2020, soit dix fois plus que dans les années 2000 –, mais con­cerne un homme sur cinq au Cana­da ou au Roy­aume-Uni, et env­i­ron un sur dix en Bel­gique, en Suisse, en Espagne ou aux États-Unis. Pourquoi en France, la vasec­tomie est-elle très mal rem­boursée — quelques dizaines d’euros — alors que la lig­a­ture des trompes est entière­ment prise en charge ? Faut-il croire que le patri­ar­cat est si bien struc­turé que tout est fait pour empêch­er les hommes de ten­ter de s’en extraire?

SOUHAIT DES FEMMES, PEURS DES HOMMES

Fort de ce que je venais de voir et d’entendre, je suis sor­ti du cab­i­net avec l’idée d’un arti­cle à écrire. Et la pre­mière ques­tion à émerg­er fut la suiv­ante : qui a peur de la vasec­tomie ? Dis­ons-le d’emblée, les freins psy­chologiques pour le partage de la respon­s­abil­ité de ce choix ne vien­nent pas tou­jours des hommes. « On a déjà tout écrit sur les hommes et la vasec­tomie, leurs fan­tasmes, leurs blocages, m’a dit le médecin que j’ai con­sulté lors de notre sec­ond ren­dez-vous, mais il y a une chose dont on par­le peu, ce sont les con­jointes. J’ai eu le cas récent d’un homme qui est revenu pour deman­der une vaso­va­sos­tomie [opéra­tion qui per­met de reli­er de nou­veau les canaux déférents] parce que sa com­pagne menaçait de le quit­ter. Pour elle, sex­uelle­ment, ce n’était plus comme avant. Les hommes qui choi­sis­sent la vasec­tomie doivent plus sou­vent qu’on ne le pense affron­ter ce genre de peurs. »

Élodie Ser­na, doc­teure en his­toire con­tem­po­raine et autrice d’un essai remar­quable sur la ques­tion (3), rap­pelle toute­fois que glob­ale­ment « ce sont plutôt les femmes qui sont deman­deuses». « Pen­dant les années de pré­pa­ra­tion de ma thèse (4), quand j’ex­pli­quais sur quoi je tra­vail­lais, j’avais sou­vent des réac­tions d’effroi de la part d’hommes, se sou­vient-elle, accom­pa­g­nées d’un geste pro­tecteur de la main et de blagues sur la cas­tra­tion. » Un autre uro­logue avec lequel je me suis entretenu, lorsque je lui ai fait part de ma vasec­tomie, m’a aus­sitôt demandé : « C’était le souhait de votre femme ? » Ces anec­dotes racon­tent au fond la même chose: la vasec­tomie reste en France une pra­tique mar­ginale, qui souf­fre d’un manque d’information et de dia­logue, au sein du cou­ple mais pas seule­ment. Pour les non-spé­cial­istes, le fonc­tion­nement interne de l’appareil géni­tal mas­culin sem­ble aus­si mécon­nu que celui du cli­toris. On sait que les canaux déférents ser­vent à con­duire les sper­ma­to­zoïdes depuis les tes­tic­ules, mais on ne sait pas for­cé­ment que ce sont la prostate et les vésicules sémi­nales, non affec­tées par l’opération, qui pro­duisent 97 % de l’éjaculat. Ce dernier ne change pas d’aspect après une vasec­tomie, mais cela reste l’un des objets d’inquiétude récur­rents des patients. Dans l’entre-deux-guerres, la vasec­tomie a même été pre­scrite pour redonner de la vital­ité aux libidos défail­lantes !

À cette époque, un pro­fesseur autrichien de nom­breuses fois pressen­ti pour le prix Nobel, Eugen Steinach, pra­tique un peu partout en Europe des vasec­tomies coû­teuses, appelées « steinachi­sa­tion », cen­sées stim­uler la pro­duc­tion de testostérone. Les bien­faits atten­dus vont, explique-t-il, du raje­u­nisse­ment de l’individu à des érec­tions plus per­sis­tantes – il reste dis­cret sur les con­séquences rad­i­cales et (à ce moment) défini­tives sur la fer­til­ité de ses patients.

MOUVANCE LIBERTAIRE ET DÉRAPAGES EUGÉNISTES

En France, la steinachi­sa­tion est peu pra­tiquée, pour­tant la vasec­tomie garde longtemps cette image d’une opéra­tion aux ver­tus raje­u­nis­santes, au point qu’elle devi­enne l’un des argu­ments des néomathusien·nes pour pro­mou­voir la stéril­i­sa­tion. Social­istes ou anar­chistes, elles et ils prô­nent la maîtrise de la natal­ité en actu­al­isant la pen­sée du pas­teur angli­can Thomas Malthus dans son Essai sur le principe de la pop­u­la­tion (1798). Dans un monde fini, rap­pel­lent-ils, l’espèce humaine ne peut con­tin­uer de croître indéfin­i­ment. Le mou­ve­ment se heurte aux poli­tiques natal­istes : dans une France obsédée par une démo­gra­phie en berne, toute visée con­tra­cep­tive est vue comme une haute trahi­son – qui plus est lorsqu’elle se veut défini­tive; c’est que Hitler est au pou­voir depuis deux ans, la guerre men­ace de nou­veau. Seul le préser­vatif échappe aux foudres de la loi, parce qu’il sert à prévenir des mal­adies vénéri­ennes. 

Ain­si, en 1935 sont jugés quinze hommes du groupe lib­er­taire de Bor­deaux qui se font fait opér­er au domi­cile d’André Prévô­tel – lui-même vasec­tomisé. Ils entendaient appli­quer leurs con­vic­tions néo­ma­lthusi­ennes à eux-mêmes. En l’absence d’une réponse légale claire, la jus­tice applique l’article 316 du Code pénal, qui réprime la cas­tra­tion, et l’article 311 pour les « coups et blessures volon­taires ». André Prévô­tel est briève­ment incar­céré pour com­plic­ité, il béné­fi­cie d’un non-lieu l’année suiv­ante. 

Nor­bert Bar­tosek, le chirurgien incrim­iné, a, lui, le mal­heur d’être autrichien : il est sus­pec­té d’ourdir un com­plot con­tre la France. Après avoir risqué la per­pé­tu­ité, il s’en sort avec trois ans de prison ferme et dix années d’interdiction de séjour. La con­damna­tion est ramenée à un an en appel ; il est aus­sitôt libéré et reprend ses opéra­tions à Paris.

Même dans cette mou­vance lib­er­taire, les déra­pages eugénistes sont fréquents et l’anarchiste Emma Gold­man, favor­able au con­trôle des nais­sances, est l’une des rares à s’alarmer que la pro­mo­tion de la vasec­tomie ne s’adresse qu’aux seuls défa­vorisés. La rai­son de leur pau­vreté, cor­rige-t-elle, n’est pas dans leur trop grand nom­bre, mais dans l’inégale répar­ti­tion des richess­es. 

L’eugénisme en revanche pré­side au choix de la vasec­tomie dans le monde anglo-sax­on. En Scan­di­navie, en Alle­magne et en Autriche – la liste n’est pas exhaus­tive– la stéril­i­sa­tion est, au même moment, eugénique, for­cée, et vise avant tout les per­son­nes hand­i­capées et les malades men­taux. Comme le rap­pelle Élodie Ser­na, « les “aso­ci­aux” suiv­ront bien sou­vent ». En 1933, « sur des critères eugénistes, racistes, anti­sémites, homo­phobes et xéno­phobes, une loi [est] adop­tée par le régime nazi, préfgu­ra­tion de la poli­tique d’extermination des années suiv­antes ».

À L’HÔPITAL PUBLIC, DÉLAIS TRÈS LONGS ET REFUS COURANTS

Après la Sec­onde Guerre mon­di­ale, la vasec­tomie s’af­firme comme une spé­ci­ficité lib­er­taire et reste très mal vue des poli­tiques publiques natal­istes. Le retrait, qui a été une méth­ode pré­coce en France, à l’origine de la « pre­mière révo­lu­tion con­tra­cep­tive » dès le XVI­I­Ie siè­cle, demeure la méth­ode la plus util­isée. Avec la loi Neuwirth en 1967, « d’une con­tra­cep­tion “tra­di­tion­nelle” de cou­ple, on est passé à une con­tra­cep­tion médi­cale et fémi­nine (5) », expliquent Cécile Ven­to­la et ses co-autri­ces. La pilule en devient le sym­bole, la con­tra­cep­tion choisie par 36 % des femmes encore aujourd’hui. Plus glob­ale­ment, les con­tra­cep­tions mas­cu­lines sont très peu dévelop­pées en France en com­para­i­son du Roy­aume-Uni. En effet, « si en France 15 % des femmes de 15–49 ans déclar­ent avoir recours à des méth­odes con­sid­érées comme mas­cu­lines (préser­vatif, vasec­tomie et retrait), c’est le cas pour 54 % d’entre elles au Roy­aume-Uni », rap­porte Cécile Ven­to­la (6). En 1975, un « man­i­feste des vasec­tomisés », sur le mod­èle de celui de 1971 pour le droit à l’avortement, est pub­lié dans l’indifférence. La vasec­tomie se pra­tique dans plusieurs hôpi­taux, mais en toute dis­cré­tion. Après 2001, mal­gré la loi Aubry qui la légalise, la vasec­tomie ne se développe pas beau­coup : le nom­bres d’opéra­tions dimin­ue même dans les années 2000. En 2003, l’Association française d’urologie note que plus de qua­tre chrirugien·nes, uro­logues et gyné­co­logues sur cinq ne con­nais­sent pas la procé­dure. À l’hôpital pub­lic, les délais restent très longs et les refus courants : Cécile Ven­to­la rap­pelle que la loi prévoit une clause de con­science, inutile puisqu’elle existe déjà pour tous les actes médi­caux. Les médecins imposent assez sou­vent des « con­di­tions non prévues par la loi », comme le souligne Élodie Ser­na, que ce soit l’accord du con­joint ou de la con­jointe, l’âge, le fait d’avoir eu des enfants, la con­géla­tion du sperme ou même l’avis d’un psy­chi­a­tre. La volon­té des hommes de n’avoir pas d’enfants n’est au fond guère mieux con­sid­érée que celle des femmes, même si, finale­ment, plus d’un homme sur cinq n’aura pas d’enfants dans sa vie.

Comme le dit en con­clu­sion de son ouvrage Élodie Ser­na, « une nou­velle généra­tion exprime désor­mais des attentes égal­i­taristes qui rebat­tent les cartes de la ques­tion con­tra­cep­tive. À l’exigence d’autonomie des femmes suc­cède la demande de répar­ti­tion des respon­s­abil­ités et des charges entre femmes et hommes, mais au sein d’un sys­tème intrin­sèque­ment iné­gal­i­taire. […] Dans ce con­texte, il sem­ble néces­saire de soulign­er que la con­tra­cep­tion mas­cu­line ne peut avoir de béné­fice social que si et seule­ment si elle a pour objec­tif l’émancipation des femmes. » Autrement dit, il n’est nulle­ment ques­tion par cet acte de rechercher quelque grat­i­tude ou de tir­er prof­it d’une démarche qui ne devrait pas se plac­er davan­tage sur le ter­rain éthique que la pilule ou le stérilet. « Que les hommes par­ticipent à la con­tra­cep­tion, con­clut l’autrice, est sans nul doute une demande min­i­male des femmes et un effort dérisoire au regard de ce qu’il nous faut envis­ager pour que l’on puisse réelle­ment par­ler un jour de libéra­tion. » 

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(1) Le retrait, le préser­vatif ou la vasec­tomie ne sont évidem­ment pas les seuls procédés de con­tra­cep­tion mas­cu­line. Pour un panora­ma exhaus­tif et très péd­a­gogique, on peut lire le roman graphique de Guil­laume Daudin, Stéphane Jour­dain et Car­o­line Lee, Les Con­tra­cep­tés. Enquête sur le dernier tabou, Steinkis édi­tions, 2021.
(2) Le ratio anesthésie locale/générale est dif­f­cile à éval­uer, estime un chirurgien spé­cial­isé inter­rogé pour cette enquête. Dans les étab­lisse­ments publics et privés, l’hospitalisation ambu­la­toire –à la suite d’une anesthésie générale ou locale– sem­ble majori­taire.
(3) Élodie Ser­na, Opéra­tion vasec­tomie. His­toire intime et poli­tique d’une con­tra­cep­tion au mas­culin, Lib­er­talia, 2021.
(4) Élodie Ser­na, Faire et défaire la viril­ité. Les stéril­i­sa­tions mas­cu­lines volon­taires en Europe dans l’entre-deux-guerres, sous la direc­tion de Sylvie Aprile et San­drine Kott, 2018.
(5) Mireille Le Guen, Alexan­dra Roux, Mylène Rouza­ud-Corn­abas, Leslie Fon­querne, Cécile Thomé, Cécile Ven­to­la, «Cinquante ans de con­tra­cep­tion légale en France: dif­fu­sion, médi­cal­i­sa­tion, fémin­i­sa­tion», Pop­u­la­tion & Sociétés, 2017.
(6) Cécile Ven­to­la, «Le genre de la con­tra­cep­tion: représen­ta­tions et pra­tiques des pre­scrip­teurs en France et en Angleterre», Cahiers du genre, jan­vi­er 2016.

Olivier Favier

Olivier Favier est historien de formation, traducteur littéraire et interprète de l'italien, journaliste et photographe. Il a publié aux éditions du Passager clandestin Chroniques d'exil et d'hospitalité. Vies de migrants d'ici et d'ailleurs en 2016 et, avec Federica Martucci aux Éditions théâtrales, 1990-2020. Le théâtre italien en résistance, en 2021. Voir tous ses articles


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